Un stade du Maroc dans le Livre Guinness des records ?

Après le Grand Stade de Tanger, qui avait déjà signé une prouesse mondiale en juillet dernier, c’est au tour du Complexe Moulay Abdellah de Rabat de s’inviter dans la légende.
Le 5 septembre 2025, le public marocain a découvert un Stade Prince Moulay Abdellah de Rabat flambant neuf, inauguré lors du large succès des Lions de l’Atlas contre le Niger (5-0) en qualifications pour la Coupe du monde 2026. Démoli à l’été 2023, l’ancien édifice a laissé place à une enceinte moderne de 68 700 places, désormais deuxième plus grande du Royaume derrière le Grand Stade de Casablanca.
Le stade Moulay Abdellah de Rabat, une renaissance éclair
Au-delà de ses dimensions, c’est surtout la rapidité du chantier qui impressionne : 18 mois seulement entre la destruction et l’inauguration. Une cadence hors normes qui pourrait offrir au stade une entrée dans le Livre Guinness des records en tant que reconstruction la plus rapide de ce type au monde, affirme le média Le360.
Une performance architecturale et symbolique
Avec sa façade ornée de panneaux inspirés des feuilles de palmier et une architecture qui mêle modernité et identité marocaine, le complexe vise à symboliser la volonté du Maroc d’associer performance, esthétique et rapidité d’exécution.
يا لها من مباراة رائعة، أجواء مميزة، وأداء مُبهر من أسود الأطلس! 🦁🇲🇦
استمتعوا بأفضل لحظات هذه الليلة التي لا تُنسى، برعاية راعينا الرسمي « هاير ».What an incredible game, ambiance, and performance by our Atlas Lions! Enjoy the best moments of this unforgettable night, proudly… pic.twitter.com/hIzLY3lM8s
— Équipe du Maroc (@EnMaroc) September 6, 2025
Cette réalisation confirme également le rôle stratégique du pays en matière d’infrastructures, à l’approche de la CAN 2025 et surtout du Mondial 2030, que le Maroc co-organisera.
Après Tanger, la capitale !
Cette annonce intervient seulement deux mois après l’exploit du Grand Stade de Tanger, où la pose de 60 poutres métalliques géantes avait été bouclée en 28 jours, battant un record de vitesse et surpassant même la référence madrilène du Wanda Metropolitano.
Avec Rabat, le Royaume confirme qu’il ne s’agit pas d’un coup d’éclat isolé, mais d’une stratégie globale.
Si l’inscription au Guinness des records venait à être officialisée, le Maroc décrocherait un deuxième fait d’armes mondial en moins d’un an, renforçant encore son image de modèle continental en matière d’infrastructures sportives.