Tunisie: Souveraineté et durabilité – La double équation énergétique du pays

Un des défis majeurs que la Tunisie nouvelle est appelée à relever et réussir est la transition énergétique qui figure en pole position avec le développement des énergies renouvelables, une approche logique et si chère au Président Kaïs Saïed dont les efforts se focalisent sur l’innovation et les réformes, concentrées notamment sur le solaire et l’éolien, tout en réduisant, considérablement, la dépendance aux énergies fossiles.
En effet, la Tunisie a réaffirmé son engagement au profit de l’option de ladite transition vers une énergie durable et équitable tout en contribuant efficacement aux efforts menés à l’échelle internationale afin de faire face aux changements climatiques grâce à des pratiques combinant l’environnement, l’énergie et le développement.
Il s’agit d’une démarche consistant à mettre en valeur le poids énergétique des déchets, comme indiqué par l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (Anme) qui, dans une étude menée, tout récemment, a mis en exergue ce potentiel tel que prouvé par des expériences réussies dans des pays à l’instar de l’Allemagne et de la France où les aspects techniques, l’environnement des technologies, la biodigestion et l’incinération avec récupération d’énergie ont fait leurs preuves selon la même Anme.
Il est utile de mentionner, à ce propos, l’existence d’objectifs en vue d’accélérer, justement, la transition énergétique avec l’introduction de nouvelles sources d’énergie durables et l’amélioration des facteurs pour préserver la santé publique et oeuvrer la baisse sensible des dommages environnementaux.
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D’ailleurs, la vision présidentielle en la matière a pour objectifs ambitieux, notamment, l’atteinte d’un taux d’énergie renouvelable de l’ordre de 50% à l’orée de l’an 2035, et ce, en investissant, surtout dans l’hydrogène vert et dans les projets éoliens.
Ainsi, durant les six dernières années, plus particulièrement depuis la mise en place du processus du 25 juillet 2021, les initiatives énergétiques majeures annoncées sous l’impulsion du Chef de l’Etat ont porté, entre autres, sur le développement de l’hydrogène vert qui occupe désormais une place de choix, dans le développement socioéconomique de notre pays.
De plus, plusieurs projets ont vu le jour en vue de faire de la Tunisie un acteur clé dans l’exportation d’énergies renouvelables vers l’Europe sachant que la Tunisie s’impose comme un partenaire privilégié des pays européens dans l’exportation d’hydrogène vert, un secteur en plein essor dans le cadre des ambitions climatiques de l’Union européenne.
D’ailleurs, il y a lieu de noter que la Tunisie est, déjà, signataire de six protocoles d’accord avec plusieurs entreprises internationales pour la production d’hydrogène vert, dont Tunur, une société tuniso-britannique et qui s’ajoutent à celui signé avec Verbund et Total, dans la même optique.
Confirmant la sollicitude présidentielle à ce secteur de l’énergie, on cite la décision prise par le Président Kaïs Saïed de nommer un secrétaire d’Etat spécialement pour la transition énergétique alors que le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, a tenu,en coopération avec l’Organisation allemande de coopération internationale (GIZ), un dialogue fructueux sur la Stratégie nationale de l’hydrogène vert avec la participation du secteur privé, de la société civile et des universitaires, et ce, dans le cadre d’une approche participative et collaborative autour de cette technologie énergétique révolutionnaire.
En un mot, l’approche suivie par le Président de la République favorise la mise en place progressive d’une énergie propre et efficace tout en visant l’autosuffisance dans ce domaine vital pour l’économie nationale dans le cadre d’un environnement sain.



