Tunisie: Le CSS ramène un point de Radès devant le CA – Soulagés, pas plus…

Après l’avoir échappé belle en première mi-temps et avoir été à deux doigts du naufrage, les Sfaxiens sont revenus brillamment dans le match en seconde mi- temps et raté d’un cheveu les trois points fort précieux.

Que retenir côté sfaxien du classico contre le CA ? Une première période à oublier avec un visage pas très rassurant, voire inquiétant. Sans le gardien Aymen Dahmen qui a fait des sauvetages miraculeux, les Sfaxiens auraient pu prendre l’eau dès la première mi-temps et le sort du match aurait été scellé prématurément.

Pourquoi cette entrée en matière ratée ? L’entraîneur Mohamed Kouki a sa propre explication: «Nous avons réussi sur le plan défensif et nous avons pu endiguer les assauts rageurs de nos adversaires même si nous avons pris un but», a-t-il précisé. «Ce qui n’a pas marché dans notre plan de jeu, c’est notre approche offensive dans les transitions défense-attaque.


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Nous n’avons pas su garder le ballon dans la deuxième moitié de terrain pour bien l’utiliser dans le périmètre de vérité de l’adversaire. Il fallait donc corriger à la mi-temps. Ça a été fait et ça a bien marché». Mais ce que ne dit pas Mohamed Kouki, c’est que ces changements auraient pu être tardifs si les hommes de Fazouzi Benzarti avaient mieux profité de leurs temps forts, de leur suprématie des quarante-cinq premières minutes de jeu. Et c’est grâce à Dahmen qu’il est rentré aux vestiaires avec le petit handicap d’un seul but.

Travis Mutyaba, le tournant

Le casse-tête pour Mohamed Kouki avant ce classico concernait le choix de ses quatre joueurs étrangers de départ. Au dernier moment, ses réflexes défensifs l’ont emporté sur l’effet surprise qu’il pouvait amorcer en alignant une équipe d’attaque qui aurait mis un frein au pressing haut de Faouzi Benzarti.

Il a préféré un deuxième demi défensif central (Hasamadou Ouédraogo) à un milieu offensif créateur (Travis Mutyaba). Tout son système de jeu a été affecté au point d’être déréglé. Une équipe, c’est un équilibre minutieux entre la défense et l’attaque. En voyant son équipe malmenée rudement et sur le point de vaciller, Mohamed Kouki a compris son erreur de casting.

L’entrée de Travis Mutyaba et de Omar Ben Ali a complètement changé le visage de l’équipe. Et Iyed Belwafi, seul fer de lance des attaques, a trouvé une meilleure rampe de lancement: Travis Mutyaba. Huit minutes après la pause, Iyed Belwafi offre à ses partenaires un penalty décisif pour un rapide retour dans le match.

Le but inscrit par Hichem Baccar va libérer tout le groupe. Ce fut alors un autre visage, une autre équipe, un autre match. Si les essais au but du CA n’ont pas cessé, les meilleures occasions de prendre l’avantage à la marque ont été sfaxiennes. C’est dire combien les hommes de Mohamed Kouki ont été très proches d’une victoire en laquelle ils n’avaient pas assez cru au départ.

C’est dire aussi combien Mohamed Kouki regrette de ne pas avoir été audacieux dès le coup d’envoi et d’avoir perdu une très belle opportunité de rentrer avec les trois points. Car ce point du nul, aussi précieux qu’il est, ne le fait pas trop grimper au classement avec toujours la onzième place et seulement 5 points au compteur en 5 matches.

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