Togo: ouverture du neuvième congrès panafricain pour débattre de la place de l'Afrique dans le monde

Au Togo, le neuvième congrès panafricain s’ouvre ce lundi 8 décembre au Palais des congrès de Lomé. Il se poursuit jusqu’à vendredi. Le premier a eu lieu il y a plus d’un siècle, le dernier, il y a dix ans à Accra (Ghana). Organisé en collaboration avec l’Union africaine (UA), celui de Lomé a pour thème « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales ». Plusieurs dizaines d’intervenants sont annoncés pour cet événement que dénonce l’opposition togolaise.
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Réinventer le panafricanisme, c’est l’objectif annoncé du congrès qui s’ouvre à Lomé, dix ans après le dernier à Accra. Les participants vont débattre de la place du continent dans les institutions multilatérales ou encore des réparations pour les injustices historiques subies par les Africains. Voilà plus de deux ans que l’événement est porté par le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey.
Afrodescendants
Pour ce qui est des participants, Lomé annonce des représentants du continent, de la diaspora, des afrodescendants, le ministre angolais de la Culture, l’économiste et ancien ministre togolais Kako Nubukpo, le diplomate sénégalais Doudou Diene devraient être présents. Tout comme des universitaires ou encore les influenceurs Nathalie Yamb et Franklin Nyamsi, proches des pays de l’AES. Kemi Seba, lui, ne participe pas. Il dénonce « un régime togolais qui asphyxie sa population ».
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L’événement suscite aussi les critiques de plusieurs personnalités d’opposition au Togo pour qui le pouvoir de Lomé instrumentalise un discours qui porte auprès de la jeunesse africaine. Le mouvement M66, né sur les réseaux sociaux il y a quelques mois, appelle, en ce jour d’ouverture du congrès, à une mobilisation contre le pouvoir en place, contre la nouvelle Constitution et pour la libération des prisonniers politiques au Togo.
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