Tchad: une ONG organise des consultations psychologiques gratuites aux femmes victimes de violences

Au Tchad, malgré les lois de répression des auteurs en cas de violences faites aux jeunes filles et femmes, plus de 2 700 cas sont enregistrés, indique un rapport du système des Nations unies au Tchad (UNFPA) publié en 2024. La grande majorité des victimes est constituée de femmes. Pour y faire face, la Ligue tchadienne des droits des femmes (LTDF) a lancé jeudi 25 septembre, à Ndjamena, une séance de consultations psychologiques gratuites à l’endroit des femmes et des victimes.

Publié le :

2 min Temps de lecture

Organisées du 25 septembre au 1er octobre 2025, les consultations psychologiques organisées par la Ligue tchadienne des droits des femmes a comme objectif d’écouter les victimes, contribuant ainsi à leur santé mentale et les orienter vers des centres appropriés.

Jointe par RFI, Fadimatou Tchako, chargée de psychologie au sein de la ligue tchadienne des droits des femmes (LTDF), explique :

« Les violences basées sur le genre laissent des séquelles profondes, pas seulement physiques mais aussi psychologiques que l’on ne peut pas voir. Beaucoup de jeunes filles et de femmes souffrent en silence, sans accès à un accompagnement adapté. Et donc, l’objectif est de leur offrir une écoute, en espace sûr, et un soutien psychologique gratuit, afin de les aider à retrouver confiance, dignité et espoir », dit-elle à notre correspondant à Ndjamena, Olivier Monodji

« La campagne, ce n’est qu’une première étape. Après les consultations, un suivi sera assuré à travers des orientations vers des instituts spécialisés, mais aussi des groupes de soutien. Il y aura aussi un accompagnement continu pour les cas nécessitant une prise en charge plus longue. »

« Nous allons aussi travailler avec nos partenaires sociaux, médicaux et juridiques pour que ces femmes et jeunes filles aient une aide globale et durable. »

« À long terme, nous voulons élargir progressivement cette initiative sur l’ensemble du territoire, afin que chaque survivante, où qu’elle se trouve, ait la possibilité d’accéder à une assistance psychologique », précise Fadimatou Tchako, chargée de psychologie au sein de la ligue tchadienne des droits des femmes (LTDF).

À écouter aussiReportage : comment briser le tabou du viol au Tchad ?

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top
Close