Sénégal: Le PADESS a financé 711 projets pour 2 milliards FCFA dans 27 communes prioritaires (Coordonnatrice)

Dakar — Le Programme d’appui au développement économique et social du Sénégal (PADESS) a financé 711 projets pour un montant global de 2 milliards de francs CFA dans 27 communes prioritaires situées dans les régions de Dakar, Kaolack et Sédhiou, a indiqué sa coordonnatrice, Aïssatou Ayo Ba Diop.
« Nous avons 711 projets tous guichets confondus, à l’exception du guichet zéro, pour un coût global de 2 milliards répartis dans nos 27 communes prioritaires », a précisé Mme Diop dans un entretien avec l’APS.
Selon sa coordonnatrice, le PADESS a également réalisé 47 infrastructures, dont 11 centres d’éveil communautaire pour la petite enfance, 12 écoles élémentaires, 6 Maisons de la femme et 18 postes de santé.
Les interventions du PADES varient selon les localités et en fonction des besoins spécifiques de chacune d’elles.
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« À Sédhiou, nous avons 16 infrastructures, dont 10 écoles, trois postes de santé et trois Maisons de la femme, contrairement à Kaolack où nous comptons un nombre plus important d’infrastructures sanitaires », a-t-elle expliqué.
Selon Mme Diop, dans la région de Kaolack, le PADESS a mis l’accent sur le secteur primaire, notamment la transformation de produits locaux, les céréales, les périmètres maraîchers alimentés par l’énergie solaire, les unités de transformation et diverses activités commerciales.
Elle a précisé que les infrastructures sont réalisées selon une approche basée sur l’analyse des besoins locaux, allant des écoles aux centres de vie communautaire, en passant par le renforcement des réseaux de bénéficiaires de bourses économiques (REBEC) dans l’ensemble des communes ciblées.
« Nous avons construit, à Gueule Tapée-Fass-Colobane, une commune prioritaire, un poste de santé, ainsi qu’une Maison de la femme à Cambérène, car les femmes avaient besoin d’un espace dédié à leurs activités », a-t-elle ajouté.
D’après Mme Diop, la demande est « extrêmement forte » aussi bien dans les communes d’intervention du programme que dans d’autres où le PADES n’intervient pas encore.
Elle estime que la particularité du PADESS réside dans « la capacité à intégrer, au sein d’un même programme, la construction et l’équipement d’infrastructures tout en prenant en charge différentes catégories de cibles, dans une logique cohérente ».
La coordonnatrice du PADES souligne également que la valeur ajoutée de ce programme, par rapport à d’autres dispositifs de développement, repose sur le « processus de graduation » destiné à mener progressivement les familles vers l’autonomisation économique à travers les différents guichets sociaux.
Elle a mis en avant le caractère innovant des bourses économiques, qui permettent aux ménages vulnérables de développer des activités génératrices de revenus, contrairement à la bourse sociale, considéré comme un filet social destiné essentiellement à la consommation.
« Si l’on veut aller vers l’autonomisation économique et la création de richesses, nous sommes obligés de passer par ce processus », a plaidé Aïssatou Ayo Ba Diop.



