Sénégal: 'Il faut un secteur privé national fort pour relever les défis liés à l'emploi', rappelle le DG de l'ONFP

Dakar — Le gouvernement compte sur un secteur privé national fort et résorber le chômage au Sénégal reste « un secteur privé national fort » pour résorber le chômage au Sénégal en créant de réelles opportunités d’emploi, a réaffirmé, lundi, à Dakar, le directeur général de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP), Mouhamadou Lamine Bara Lo.
« Le gouvernement a compris que pour le relever les défis liés à l’emploi, il faut s’appuyer sur un secteur privé national fort. C’est le secteur privé qui doit construire le Sénégal en s’appuyant sur les compétences des Sénégalais […] afin que la formation débouche sur de réelles opportunités et une insertion créatrice de valeur », a-t-il fait déclaré.
M. Lo s’exprimait lors de la cérémonie de remise, par l’ONFP, d’attestations et de titres de qualification à 1032 personnes formées dans des domaines tels que l’agroalimentaire, les travaux publics, le numérique, la cotation, la transformation de produits et les métiers liés aux industries extractives.
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« Ces documents constituent une reconnaissance officielle de vos compétences qui sont utiles à l’économie, des compétences qui sont immédiatement modélisables sur le marché du travail, mais également des compétences dont les secteurs porteurs ont besoin », a-t-il lancé aux récipiendaires.
Mouhamadou Lamine Bara Lo a insisté sur l’essence de cette cérémonie qui illustre, selon lui, « la conviction forte » que le Sénégal de demain ne se construira qu’avec des jeunes qualifiés, des territoires dynamiques, mais également un secteur privé partenaire de choix de l’action publique.
À l’en croire, ces formations organisées à l’intention de jeunes issus de l’intérieur du pays, notamment dans les régions de Saint-Louis, Thiès et Diourbel, témoignent de l’importance de la territorialisation des politiques publiques, particulièrement celle de la formation personnelle et technique.
« Former ces jeunes dans ces différentes régions, c’est répondre aux besoins que nous identifions dans ces territoires, mais c’est également soutenir ces économies locales », a-t-il indiqué, ajoutant qu’un pays qui se développe « doit être porté par des économies locales qui sont fortes ».


