Au total, 42 jeunes de Kédougou, issus de filières différentes (manager et gestionnaire des opérations, menuisiers, plombiers, techniciens agricoles, électriciens, agents commerciaux…) ont reçu hier leurs attestations de stage. Ils ont été enrôlés pendant dix mois pour un stage, dans des entreprises locales, dans le cadre du Projet d’appui à l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes formés (Paijef) .
Parmi eux, six jeunes ont pu bénéficier de contrats de travail à durée déterminée, donc insérés au niveau de leur entreprise d’accueil. S’inscrivant dans la dynamique de lutte contre le chômage et la migration irrégulière, à travers la promotion de l’employabilité et de l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes, l’objectif du projet d’appui à l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes formés est en clair de favoriser l’insertion professionnelle durable par le biais de stages de dix mois dans les entreprises locales, tout en renforçant la performance des petites et moyennes industries.
« Nous nous sommes réunis pour la remise d’attestations de stage. Nous avons pu voir que 42 jeunes ont pu être accompagnés dans le cadre de stages qui ont duré dix mois, dans différentes structures avec des profils différents. Ces jeunes étaient en compétition avec d’autres qui ont fait des demandes pour cette formation » a informé l’adjoint au gouverneur de Kédougou chargé du développement Mouhamadoul Moustapha Gaye.
Rappelant qu’au total plus de 190 jeunes avaient manifesté leur intérêt pour prendre part à ce programme, il a indiqué que malheureusement le quota n’était pas assez élevé et que les entreprises ont bien voulu répondre à l’appel du ministère de la formation professionnelle et technique.
« On a retenu que ce n’était pas un stage uniquement bénéfique pour les stagiaires mais aussi pour les entreprises qui les ont accueillis. Nous sortons de cette cérémonie avec satisfaction. C’était un moment intéressant d’échanges qui nous a permis de revenir sur les différentes étapes du projet. Cette initiative est à saluer car elle intervient dans le cadre de la résorption du gap constaté relativement au chômage qui est un phénomène qui gangrène la société mais pour lequel l’Etat du Sénégal à engagé une lutte certaine. Donc voir des projets et programmes accompagner ces initiatives du ministère de la formation professionnelle est une chose que nous saluons» a indiqué Mouhamadoul Moustapha Gaye.
Réagissant, le directeur de l’apprentissage, Souleye Kane, par ailleurs représentante du ministère de la Formation professionnelle et technique a avoué que c’était une satisfaction totale. « Au-delà de cette cérémonie, c’est une série de réponses que le ministère est entrain de donner aux jeunes et aux femmes de ce pays. Et dans cette série de réponses, il y’a d’abord la réponse de formation et ensuite celle d’insertion. Il y’a aussi un autre élément de satisfaction, c’est cette volonté, cette mouvance à pouvoir encadrer les jeunes à rester, travailler et réussir sur place » a-t-il dit. Non sans commenter que l’Etat est dans cette dynamique d’encadrer et d’appuyer les jeunes et de leur donner les opportunités de se former et d’être insérés au niveau de leurs terroirs.