Sénégal: Loi sur les startups – Les députés sensibilisés pour intégrer la dimension environnementale dans les dispositions réglementaires

Pour mieux promouvoir l’innovation et l’entreprenariat dans le secteur des technologies propres pour l’action climatique, le projet CleanTech, du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique, a initié, ce vendredi, une rencontre d’information et de plaidoyer à l’attention des parlementaires. L’objectif est d’amener les députés à modifier la loi sur les startups afin d’intégrer dans les dispositions de la loi la dimension environnementale.
MBOUR – Inscrite parmi les priorités du gouvernement, la souveraineté numérique est l’un des principaux piliers de la mise en oeuvre de la « Vision Sénégal 2050 ». À travers le « New Deal Technologique » lancé en février 2025, notre pays se lance dans une ère de modernisation où les outils numériques doivent être utilisés au service du développement durable.
Ainsi, les participants à l’atelier de Saly, dédié à la sensibilisation des parlementaires, ont plaidé pour la modification de la loi n° 2020-01 du 6 janvier 2020, relative à la création et à la promotion de la startup au Sénégal. Il s’agit d’ouvrir les nouvelles voies d’une politique nationale qui associe développement et protection des écosystèmes environnementaux.
Suivez-nous sur WhatsApp | LinkedIn pour les derniers titres
En misant sur les technologies propres, le Sénégal s’engage à allier développement durable, croissance économique et préservation des ressources naturelles. Lors des échanges, les porteurs du projet et les partenaires ont fortement sensibilisé les parlementaires sur l’importance d’une nouvelle législation qui va intégrer la dimension environnementale.
En effet, la promotion des technologies propres va favoriser le développement rapide des secteurs clés comme l’agroalimentaire, la santé, l’industrie verte ou encore l’économie bleue. Face à ces enjeux économiques et environnementaux, les députés ont pris l’engagement de porter cette nouvelle réforme juridique afin de renforcer la protection de l’environnement et de permettre à l’État de renforcer sa politique d’emploi.
Selon le député Samba Dang, ce recadrage de la loi dite Startup Act va permettre aux entreprises locales de participer à la recherche de solutions innovantes pour une meilleure gouvernance environnementale. Mais aussi de mettre les connaissances technologiques au service du développement durable et de la transition écologique.