Sénégal: La labellisation et la certification des produits agricoles préconisées pour améliorer la qualité sanitaire et l'accès aux marchés

Thiès — Le président de l’association Crop Life Sénégal, Mouhamadou Mamoudou Sow, préconise la mise en place d’un système de labellisation et de certification des produits agricoles, afin d’améliorer la qualité sanitaire et de faciliter l’accès aux marchés locaux et d’exportation.
Il en a fait la demande au ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, mardi à Thiès, à l’occasion du lancement de la campagne horticole 2025-2026.
« Tous les pays qui sont parvenus à régler leurs problèmes de santé et de sécurité alimentaire des fruits et légumes ont utilisé la notion de label et de certification », a affirmé Mouhamadou Mamoudou Sow.
Il a suggéré le recrutement de 500 étudiants des écoles de formation agricole. « Nous allons les former, définir les cahiers de charge de ce label et leur confier l’animation de cette labellisation », a-t-il poursuivi.
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Ce label va devenir une condition pour accéder aux subsides de l’État, afin d’avoir le certificat phytosanitaire qui permettrait d’exporter pour accéder aux marchés des fruits et légumes des sociétés des grandes surfaces et des enseignes, a expliqué M. Sow.
Selon le président de l’association Crop Life Sénégal, « il ne peut qu’en résulter une meilleure situation de qualité sanitaire des fruits et légumes que le commun des Sénégalais va chercher chaque matin au marché ».
« Nous sommes optimistes, parce que nous avons vu les efforts que le gouvernement du Sénégal a consenti en termes de financement du secteur agricole », dit-il.
Il promet que son organisation sera aux côtés du gouvernement, pour proposer des solutions, dans le cadre de sa responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), ajoutant que Crop Life a « mobilisé des fonds pour nettoyer le Sénégal de l’ensemble des pesticides obsolètes qui sont accumulés ».
« Nous avons fait l’inventaire des pesticides obsolètes chez des utilisateurs sur tout le territoire. Il y a au moins 800 tonnes, qu’il va falloir récolter, réemballer et expédier en Allemagne pour incinération, pour un coût global de 4 milliards de francs (CFA) », a informé M. Sow.



