Sénégal: JIFA 2025 – Ndèye Fatou Ndiaye Diop Blondin évoque la place des femmes sénégalaises dans le New Deal technologique

– L’Alliance des femmes pour l’équité et le développement (AFED) a célébré, jeudi, la Journée internationale de la femme africaine (JIFA), mettant en exergue la place des femmes sénégalaises dans le New deal technologique, a constaté l’APS.

Le thème de cette année est « le New deal technologique 2050 au service du leadership féminin »

« On se pose la question de la place des femmes dans ce New deal technologique. […] On entend par ce questionnement le leadership féminin dans les entreprises technologiques avec la question de la sous-représentation persistante dans les postes de direction », a dit la présidente de l’Alliance des femmes pour l’équité et le développement, Ndèye Fatou Ndiaye Diop Blondin.

Selon elle, il s’agit également de réfléchir sur la valorisation de l’apport des femmes dans les avancées technologiques, les technologies au service des femmes qui améliorent leur conditions travail et leur productivité.

Le New deal technologique est une initiative qui vise à renforcer la souveraineté numérique du Sénégal et mettre l’innovation au service du progrès social et économique.

Abordant le thème « le New Deal technologique 2050 au service du leadership féminin », Mme Diop Blondin a rappelé que le Sénégal a opté pour une accélération de son développement en s’adossant sur la digitalisation des processus administratifs, en créant de l’emploi dans le secteur numérique au bénéfice de l’éducation, de l’agriculture, de la santé, etc.

Ndèye Fatou Ndiaye Diop Blondin, par ailleurs coordonnatrice du Fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT) est revenu sur l’historique de cette journée instituée en 1962 à l’initiative de grandes figures du panafricanisme féminin.

« L’AFED a choisi la JIFA pour les causes spécifiques qu’elle symbolise, plutôt que la Journée internationale des droits des femmes qui traite de sujets beaucoup plus larges. En effet, le 31 juillet 1962 est la date à laquelle des femmes de l’ensemble du continent africain se sont réunies pour la première fois pour créer la toute première organisation dédiée aux femmes africaines », a-t-elle rappelé.

Mme Diop Blondin a par ailleurs rappelé que l’Alliance des femmes pour l’équité et le développement est née de la lutte pour la sauvegarde de la démocratie au Sénégal.

« Nous avions constaté que moins de 5% de femmes étaient présentes durant les rencontres du F24 [plateforme de lutte des forces vives de la Nation contre un 3e mandat de Macky Sall] qui polarisaient l’essentiel de l’opposition et la société civile en 2022. C’était à la suite d’élections mouvementées de cette année-là et une répression sans précédent lancée contre des partis politiques, la société civile et des figures de l’opposition », a-t-elle expliqué.

Selon Ndèye Fatou Ndiaye Diop Blondin, des femmes comme Aminata Touré, Aïda Mbodj, Maïmouna Dièye et elle-même ont pensé créer une instance qui donnera de la force à l’implication des femmes dans la construction du pays.

« Nous avons contacté d’autres figures de proue du combat pour les droits des femmes issues de tous les horizons et avons créé l’AFED ».

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