Sénégal: Diffusions des résultats de recherches du CNRA/ISRA auprès des acteurs des chaines de valeur

Une délégation de la Banque mondiale et du CORAF (West and Central African Council for Agricultural Research and Development, en anglais) a effectué hier, vendredi 29 août 2025, une visite au niveau du parc de démonstration des technologies agricoles de la station du Centre National de Recherches Agronomiques (CNRA) de Bambey.

Une mission qui rentre dans le cadre des activités du Food Systeme Resilience Programme (FSRP). L’Objectif est de montrer les efforts déployés dans la génération de technologies performantes mais aussi au niveau de leur diffusion auprès des acteurs des chaines de valeur mises en place par le Centre de recherche et d’essais (CRE).

Dans le cadre des activités du Food Systeme Resilience Programme (FSRP), une délégation de la Banque mondiale et du West and Central African Council for Agricultural Research and Development (CORAF, en anglais) a effectué hier, vendredi 29 août 2025, une visite au niveau du parc de démonstration des technologies agricoles mis en place par le Centre de recherche et d’essais (CRE). Il s’agit de montrer les efforts déployés au quotidien aussi bien dans la génération de technologies agricoles performantes que leur diffusion auprès des acteurs des chaines de valeur agricoles en vue de leur adoption massive.


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Le Coordonnateur des parcs de démonstration des technologies de l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA), le Docteur d’Etat en Agronomie Aliou Faye, spécialisé dans les Sciences du Sol, explique : «les systèmes nationaux de recherches agricoles sont entrain de développer beaucoup de technologies. Il y en a 50 au niveau de la station de Bambey. Et il en reste beaucoup dans nos tiroirs. L’idée, c’est de voir comment on peut faire pour que ces technologies soient connues par les utilisateurs. Le seul hic est que l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles a la mission de développer des innovations, mais pas de les diffuser».

Le spécialiste des Sciences du Sol d’ajouter : «comme c’est nous qui développons ces innovations, on s’est dit : comment faire pour que les acteurs de chaines de valeur puissent être au courant de ces acquis-là ?» C’est en ce moment que, en 2019, on a initié ici, à Bambey, ces parcs de démonstration de technologies agricoles. Ces parcs-là sont dans 23 pays en Afrique c’est-à-dire que c’est un concept qui est entrain de faire son bonhomme de chemin et qui permet aux acteurs de voir l’innovation que développe l’ISRA».

Dr Aliou Faye précise qu’ils ont trois grands groupes. «Le premier, ce sont les variétés améliorées et les hybrides ; il faut qu’on aille vers les hybrides puisqu’elles produisent plus que les variétés sélectionnées. On est entrain de démontrer des variétés de mil, d’arachide, de niébé, de sésame, de soja, etc. mais aussi avec des variétés hybrides. On le fait avec les systèmes nationaux de recherche agricoles mais aussi avec les centres de recherches avancées», indique-t-il.

Et d’ajouter : «il y a également les pratiques agronomiques de résilience aux changements climatiques mais aussi aux études d’aide à la décision. En tout, ce sont les variétés de mil qui sont très demandées puisqu’elles produisent beaucoup de graines que les variétés traditionnelles. Mais, en plus, leur biomasse reste en maturité, ce qui permet de nourrir les animaux. On peut avoir des rendements de 2 à 3 tonnes par hectare…»

Et il poursuit : «l’idée est de créer un méga parc à Dakar, pour éviter aux bailleurs de faire 300 km, aller-retour, entre le CNRA (de Bambey) et Dakar. Ce que je cherche, c’est un parc à proximité de nos bailleurs, à Dakar où toutes les innovations de l’ISRA vont être démontrées pour le CORAF, la Banque mondiale, l’ISRA. Pour leur permettre de faire 30 minutes entre Dakar et Sagalkam, pour voir le parc. On compte intégrer de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche».

Aswini Shabiny, le chargé de projet au niveau du FSRP dans la région de l’Afrique de l’Ouest, soutient que c’est un programme qui couvre 8 pays dont le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, le Niger, le Ghana et la Sierra-Leone. «C’est un financement de 1,2 million de dollards. Il inclue la recherche, les pratiques intelligentes, la résilience climatique. L’importance pour nous, ce ne sont pas les pratiques, mais la connexion avec les producteurs», déclare-t-il.

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