Sénégal: Autonomie des clubs sénégalais – Des entités sous perfusion financière

Lancé il y a plus d’ une quinzaine d’années, le football sénégalais encore du mal à asseoir un modèle économique lui permettant de prendre un véritable envol. Après le modèle du club traditionnel, de la fusion amorcé par la réforme Lamine Diack en 1969 et plus tard par l’avènement des clubs d’entreprises et des académies, les clubs sénégalais font face à de nombreux défis pas encore et reposent encore sur les modèles de mécénat ou d’entités sous perfusion.
Après plus de quinze ans de professionnel, le football sénégalais tarde encore à prendre son envol.Les échecs répétitifs des clubs sur la scène africaine qui se sont confirmés, à l’orée de la saison par l’élimination du Jaraaf et de Génération Foot aux compétitions interclubs, sont des signes et sont révélateurs de l’état du club sénégalais.
Après la réforme Lamine Diack amorcée en 1969 qui a favorisé au début des années 70 la fusion de nombreux clubs traditionnels, l’espoir de bâtir des clubs forts n’a pas eu les meilleurs résultats.
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La percée dans les années 80 des clubs d’entreprises comme la Sidec, le Port de Dakar ou l’entente née de la fusion entre la Sotrac et Ouakam avait aussi connu ses limites. Les académies de football qui ont réussi à prendre une place importante dans les années 2000 vont donner une nouvelle impulsion au football sénégalais. Diambars, Génération Foot, Dakar Sacré-Coeur entrent en scène et s’imposent comme des structures professionnelles modernes en partenariat avec des clubs européens.
L’avènement de la Ligue sénégalaise de football professionnel, lancée en 2009 ne réussi pas à inverser la tendance et de lancer une véritable industrie du football.
Même si il a permis la régularité des compétitions se tiennent désormais régulièrement. Mais la LSFP tarde malgré tout à prendre son véritable envol en vue de permettre aux clubs locaux de participer aux compétitions continentales avec de meilleures chances de succès et de lancer une véritable industrie du football au Sénégal.
En plus de l’insuffisance des infrastructures, de stades aux normes, les clubs sénégalais continuent de souffrir de cette situation d’ordre économique et même gouvernance
Les clubs sénégalais sont sous perfusion. Il est encore bâtis sur des modèles de mécénat ou de parrainage.
Le financement des clubs de football sénégalais provient aujourd’hui en grande partie des subventions de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) . Le retrait de l’État du Sénégal du financement direct des participant aux compétitions interclubs africaines, décidé durant l’intersaison, prive des clubs de ses mamelles.
Il reste à savoir comment les clubs vont s’adapteront à cette nouvelle réalité ou s’ils réussiront à trouver des solutions alternatives, comme des financements privés ou un modèle de sponsoring.
L’autonomie financière est un enjeu et défi dans le football professionnel et il er des solutions durable sont attendues afin de repenser leur modèle économique. Parmi les différentes pistes entrevues, les spécialistes relèvent entre autres le renforcement de sponsors et de partenariats privés, l’optimisation des politiques de merchandising, de la gestion des droits TV et des revenus de billetterie ou encore la vente de joueurs.



