Répression en Tanzanie: quatre cadres du parti d’opposition Chadema libérés sous caution

En Tanzanie, quatre cadres du principal parti d’opposition, dont le numéro 2 de Chadema, ont été libérés sous caution ce 10 novembre, tandis que son leader, Tundu Lissu, est jugé pour trahison, un crime passible de la peine de mort. Le pays, où la présidente a été élue avec 97,66 % des voix selon des résultats officiels, a été le théâtre d’une répression faisant plus de 1 000 morts, selon associations et sources diplomatiques. Une répression dont Chadema est toujours victime.

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Avec notre correspondante à Dar es Salaam, Élodie Goulesque

En Tanzanie, le gouvernement continue de durcir la répression, notamment envers le principal parti d’opposition. Même si hier, lundi, quatre cadres de Chadema ont été libérés sous caution.

Si les manifestations contre le gouvernement ont cessé en Tanzanie, laissant un bilan de plus de 1 000 morts selon associations et sources diplomatiques, les autorités comptent bien faire payer ceux qu’elles jugent coupables.

Le numéro 2 de Chadema accusé de « participation à des actes terroristes »

Godbless Lema, Amani Golugwa et Boniface Jacob, trois cadres du parti d’opposition Chadema avaient été arrêtés le 8 novembre afin d’être questionnés sur les troubles ayant eu lieu pendant les élections. Ils ont finalement été libérés le 10 novembre, sous caution, avec le numéro 2 du parti, John Heche. Ce dernier avait été arrêté sans raison précise juste avant les élections du 29 octobre. Il est désormais accusé de « participation à des actes terroristes ».

Une répression envers le principal parti d’opposition qui continue donc malgré la victoire de Samia Suluhu Hassan avec près de 98 % des voix lors de l’élection présidentielle. Le leader de Chadema, Tundu Lissu, est lui toujours détenu depuis le mois d’avril. Son procès devait reprendre lundi, mais a été ajourné pour « des raisons de sécurité », selon le tribunal.

Tundu Lissu est accusé de trahison, un crime passible de la peine de mort en Tanzanie.

À écouter aussiDécryptage – Tanzanie : l’autoritarisme de Samia Suluhu Hassan

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