RDC: «Un seuil critique», une ONG pointe l'impact de la crise énergétique sur les infrastructures

En République démocratique du Congo (RDC), la crise énergétique atteint « un seuil critique » et secoue les infrastructures publiques stratégiques comme les hôpitaux. Le plus grand aéroport du pays, Ndjili a été touché par des blackouts. Après les récentes coupures d’électricité, une organisation spécialisée appelle à des solutions structurelles et durables. 

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Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Le 10 septembre 2025, l’avion présidentiel a tourné plus de quarante minutes dans le ciel de Kinshasa, faute d’éclairage des pistes de l’aéroport de Ndjili. Moins de deux semaines plus tard, une autre panne a paralysé l’enregistrement des passagers. Selon l’organisation Resources Matters, spécialisée dans la bonne gouvernance et les ressources naturelles, ces incidents traduisent une vulnérabilité chronique qui touche aussi hôpitaux, universités et prisons en RDC.

Hybrider

Alors que la Régie des voies aériennes a évoqué l’usage de groupes électrogènes, l’ONG Resource Matters propose plutôt l’utilisation de systèmes hybrides : solaire, batteries de stockage et générateurs d’appoint. Dans une étude conjointe avec la Société nationale d’électricité (Snel) et l´Institut supérieur des techniques appliquées (Ista), ces experts rappellent que la RDC dispose d’un potentiel solaire immense encore inexploité.

Autonomie

L’organisation invite les autorités et la Snel à investir dans ces solutions, rendues possibles par la libéralisation du secteur. Car moins d’un Congolais sur quatre a accès à l’électricité : l’autonomie énergétique des infrastructures stratégiques devient une urgence nationale.

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