Niger: nouveaux prélèvements annoncés par les autorités pour alimenter le Fonds de solidarité

Au Niger, les autorités mettent en place de nouveaux prélèvements pour renflouer les caisses du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie, créé il y a deux ans, quelques semaines après le coup d’État qui a porté les militaires au pouvoir. Onze nouvelles mesures ont été détaillées ce 30 octobre devant la presse. Objectif affiché par Niamey : répondre aux défis auxquels le pays continue à faire face dans sa quête de souveraineté. 

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Au Niger, tous les travailleurs, du secteur public comme privé, verseront une contribution à hauteur de 1% de leur salaire mensuel net. Les « personnalités », notamment les membres du gouvernement, représentants d’institutions et de sociétés d’État, devront eux fournir un effort supplémentaire.

Également mises à contribution : les grandes entreprises des secteurs jugés stratégiques, à hauteur de 1 à 2% de leur chiffre d’affaires. Dans le domaine de l’import-export, une taxe de 3 à 12% sur la valeur des biens importés de luxe est prévue. Également de 4% sur les produits d’exportation agropastoraux et halieutiques.

S’ajoutent aussi un prélèvement de 0,5% sur la valeur hors taxe de tous les marchés publics et une contribution mensuelle des ONG et associations, en fonction de leur taille. Les autorités espèrent, avec ces nouvelles mesures, un apport de 50 milliards de francs CFA par an, soit un peu plus de 76 millions d’euros.

Depuis sa création il y a deux ans, le Fonds de solidarité a recueilli un peu plus de 33 milliards de FCFA qui ont servi, affirme sa présidente, à renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité et à participer au financement de plusieurs projets.

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