Le 5 mai 2025, une perquisition était menée dans les locaux d’Orano à Niamey, dans un contexte de bras de fer entre le géant français de l’uranium et les autorités nigériennes depuis le coup d’État, il y a deux ans. Le directeur d’Orano Mining dans le pays avait alors été emmené. Il reste depuis détenu dans les locaux de la sécurité extérieure du Niger (DGDSE).
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Pourquoi Ibrahimo Courmo, directeur d’Orano Mining Niger, a-t-il été arrêté le 5 mai 2025 ?Pourquoi est-il encore à ce jour gardé dans les locaux de la DGDSE ? Des questions toujours sans réponse, trois mois après qu’il a été emmené par les hommes de la sécurité extérieure nigérienne suite à la perquisition du siège d’Orano à Niamey.
Une arrestation que le groupe français avait alors qualifiée d’arbitraire et d’extrajudiciaire. Orano a saisi la justice nigérienne.
Libération demandée par la justice
En première instance, le juge a estimé que la défense d’Ibrahim Courmo n’avait pas apporté la preuve de sa détention à la DGDSE. L’affaire était devant la cour d’appel de Niamey la semaine dernière. Cette fois, la cour a conclu à une situation de non-droit, le directeur d’Orano Mining Niger étant détenu sans mandat et sans qu’aucune charge ne lui ait été notifiée. Elle a donc demandé sa libération. Demande pour l’instant restée sans effet.
Il y a un an, la même cour avait demandé la remise en liberté provisoire de quatre anciens ministres de Mohamed Bazoum. L’un d’eux, Hama Amadou Souley, ministre de l’Intérieur avant le coup d’État, se trouve toujours en détention.
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