Massacres au Nord-Kivu et Ituri en RDC: la Cenco réitère son appel aux belligérants et au gouvernement

En République démocratique du Congo (RDC), la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) s’inquiète, après les massacres au Nord-Kivu attribués à l’ADF et, en Ituri, aux miliciens de la Codeco. Une centaine de morts a ainsi été enregistrée, en une semaine, malgré les opérations conjointes entre l’armée congolaise et ougandaise.
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Les évêques catholiques congolais dénoncent une banalisation des tueries qui n’émeuvent plus ni la nation ni la communauté internationale. Les évêques appellent à une mobilisation accrue pour protéger les populations et exhortent le gouvernement congolais à redoubler de vigilance afin de renforcer la sécurité dans les zones en proie aux violences. RFI a reccueilli les déclarations de Mgr Donatien N’shole, secrétaire général de la conférence des évêques du pays.
Alors que toute l’attention devrait être concentrée sur ces zones-là parce que l’on sait que c’est vraiment une zone chaude, il y a lieu de se poser beaucoup de questions. Nous semblons être dépassés. Nous devons tous nous mobiliser sur la situation sécuritaire, sur cette partie du pays. (…/…) À l’allure où vont les choses, il ne meurt presque plus de gens ; on commence à trouver cela normal. Ce n’est pas une façon de vivre. Nous voulons la paix. Voilà pourquoi, la grande recommandation, c’est de demander à tous les belligérants, aux FARDC, au gouvernement que nous nous orientions tous sur la proposition religieuse pour arriver à un pacte social, dans l’espoir de mettre fin à cette situation, sans verser du sang.
Mgr Donatien N’shole, secrétaire général de la Cenco.
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