Mali: CMA CGM décide finalement de maintenir l'acheminement de marchandises par voie terrestre à Bamako

Après avoir annoncé en début de semaine sa décision de « suspendre jusqu’à nouvel ordre » les transports terrestres à destination de la capitale malienne pour cause d’insécurité et de pénurie de carburant, le troisième armateur mondial est finalement revenu sur sa décision, ce jeudi 6 novembre.

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Alors que l’étouffement économique et logistique de Bamako par les djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim) se poursuit, CMA CGM ne suspend finalement pas le transport de marchandises vers le Mali. Le troisième armateur mondial, qui a procédé à cette clarification dans la soirée de ce jeudi 6 novembre, revient ainsi sur la décision qu’il avait prise en début de semaine de stopper une partie de ses acheminements vers le pays depuis les ports d’Abidjan (Côte d’Ivoire), de Dakar (Sénégal), de Tema (Ghana) et de Conakry (Guinée). Mardi 4 novembre, ce dernier avait en effet décidé de « suspendre jusqu’à nouvel ordre » les transports terrestres à destination de la capitale malienne en raison de l’insécurité sur les routes qui y mènent et de la pénurie de carburant qui sévit au Mali.

Après des discussions sur les conditions d’acheminement des produits depuis les quatre ports de la région qui servent de porte d’entrée aux importations maliennes, c’est une réunion au ministère malien des Transports dans la journée de jeudi qui a convaincu CMA CGM de poursuivre le convoyage des marchandises vers Bamako.

Les autorités maliennes poussées à réagir

Si le groupe transporte par bateau 30% du total des importations maliennes, cette suspension ne concernait toutefois qu’une faible part de son activité dans le pays, à savoir ses contrats qui prévoyaient un transport maritime puis terrestre avec la capitale malienne pour destination finale. 

CMA CGM n’a communiqué aucune information sur les garanties reçues de la part du gouvernement malien pour poursuivre cet acheminement mais il n’empêche : le fait qu’un opérateur économique de cette envergure juge le corridor d’acheminement des marchandises vers le Mali trop risqué a poussé les autorités maliennes à réagir.

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