Madagascar: Jiu-jitsu brésilien – Rencontre avec Sangwoo Park, en visite au pays

De passage à Madagascar pour partager son savoir-faire avec les Club de la Capitale, Sangwoo Park, ceinture noire de Jiu-Jitsu brésilien (JJB), s’est confié à Midi Madagasikara. Voyageur passionné et pratiquant aguerri, il revient sur son parcours, sa vision du JJB et son expérience avec les athlètes malgaches.

Midi Madagasikara : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Sangwoo Park : « Je m’appelle Sangwoo Park, je suis coréen et je suis ceinture noire de Jiu-Jitsu brésilien. Je suis également le créateur de la chaîne YouTube Mat Survivor, et je voyage à travers le monde pour partager ma passion ».

M.M : Pourquoi avoir choisi de partager vos connaissances avec des clubs à Madagascar ?

S.P : « Lorsque j’ai décidé de venir à Madagascar, j’ai contacté le coach de l’équipe ESCA. Il m’a répondu avec beaucoup de gentillesse et m’a invité à partager mes connaissances. J’ai dirigé mon propre club jusqu’en 2023, et j’aime toujours transmettre mes techniques pour aider les autres ».

M.M : Où et quand votre parcours en JJB a-t-il commencé ?

S.P : « J’ai commencé le Jiu-Jitsu brésilien en 2006 à Vancouver, au Canada, sous la direction de Marcus Soares ».

M.M. : Qu’est-ce qui vous a motivé à poursuivre jusqu’à la ceinture noire ?

S.P : « Ce sont la créativité et la liberté que cette discipline offre. Le JJB est plus libre et inventif que beaucoup d’autres arts martiaux, et cela m’a permis de m’y épanouir pleinement ».

M.M. : Comment évolue la scène du JJB en Corée aujourd’hui ?

S.P : « Le JJB est arrivé en Corée il y a une vingtaine d’années. Aujourd’hui, il y a des compétitions chaque semaine et de nombreux athlètes coréens obtiennent de bons résultats à l’international. Le nombre de ceintures noires augmente, et la pratique s’étend au-delà des compétiteurs pour toucher aussi les amateurs et les sportifs du quotidien ».

M.M : Avez-vous des figures marquantes qui vous ont influencé dans votre pratique ?

S.P : « Oui, Jeff Glover. Son style est original, créatif et libre. Il m’a montré ce que le JJB peut vraiment être ».

M.M : Préférez-vous le Gi ou le No-Gi ?

S.P : « Je préfère le No-Gi, car il permet d’apprendre à contrôler le corps sans dépendre d’éléments extérieurs comme le kimono ».

M.M : Quelle est votre technique ou soumission favorite ?

S.P : « En ce moment, je me concentre sur le calf slice et le biceps slice. Ce sont des techniques qui ciblent les muscles plutôt que les articulations, ce qui réduit les risques de blessure ».

M.M : Existe-t-il un lien particulier entre la Corée et le Brésil dans le monde du JJB ?

S.P : « Je ne pense pas qu’il y ait de lien direct. Il n’y a pas beaucoup de coachs brésiliens en Corée, mais certains Coréens vont s’entraîner au Brésil, et des coachs brésiliens viennent parfois en Corée pour des séminaires ».

M.M : Quels sont, selon vous, les valeurs que le JJB transmet aux jeunes ?

S.P : « Le JJB enseigne l’humilité. Il permet de comprendre qu’il existe toujours des personnes plus fortes que soi, et cela pousse à se dépasser ».

M.M : Si vous deviez résumer le JJB en un mot ?

S.P : « Liberté. Le JJB nous rend créatifs grâce à la liberté de mouvement qu’il offre ».

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