Madagascar: arrestation de l'ancien président du Sénat Richard Ravalomanana

A Madagascar, l’étau judiciaire se resserre autour de l’ex-président du Sénat, Richard Ravalomanana. Cette figure du régime Rajoelina, conspué par les manifestants lors de récente mobilisation de la Gen Z, a été interpellé ce samedi 27 décembre à son domicile d’Antananarivo. Il avait refusé au cours des derniers jours de se rendre à une convocation de la Gendarmerie. Les enquêteurs s’intéressent au rôle qu’il a joué dans la répression des manifestations de septembre et octobre derniers.

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Avec notre correspondant à Antananarivo, Guilhem Fabry

Richard Ravalomanana a dirigé « des actions violentes pour réprimer la population » a affirmé le procureur général près la cour d’appel d’Antananarivo, Didier Alban Razafidralambo, ce samedi 27 décembre face à plusieurs médias de Madagascar

Le magistrat a indiqué que l’ancien président du Sénat pourrait être poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l’État, incitation à la haine mais aussi complicité d’homicides et de blessures volontaires. »

Selon les Nations Unies, 22 personnes ont été tuées et plus d’une centaine d’autres blessées au cours de la protestation ayant conduit au renversement du président Andry Rajoelina par un groupe de militaires le 14 octobre dernier.

Figure centrale du regime déchu, Richard Ravalomanana a cristallisé la colère des manifestants, qui ont vu en lui le symbole d’un pouvoir autoritaire et déconnecté. Trois jours avant son arrestation, la Haute Cour constitutionnelle l’avait démis de ses fonctions de sénateur, après avoir constaté son absence à l’ensemble des débats consacrés au budget 2026.

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