L'Ouganda clarifie l'accord trouvé avec les États-Unis sur les migrants envoyés dans le pays

Après le Rwanda, Eswatini, le Soudan du Sud, c’est au tour de Kampala de conclure un accord sur les migrants avec le gouvernement américain de Donald Trump. L’Ouganda, déjà premier pays d’accueil du continent avec plus de 1,7 million de réfugiés sur son territoire selon l’ONU, est le dernier pays du continent à annoncer, ce jeudi 21 août, avoir accepté de recevoir des migrants envoyés par Washington sous certaines conditions.
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Avec notre correspondante à Kampala, Lucie Mouillaud
Selon les déclarations du secrétaire permanent du ministère ougandais des Affaires étrangères, Vincent Bagiire, l’accord conclu entre Washington et Kampala concerne des ressortissants de pays tiers « qui pourraient ne pas obtenir l’asile aux États-Unis », et hésitent ou pourraient avoir des inquiétudes quant à un retour dans leur pays d’origine.
Aucun chiffre sur le nombre de personnes attendues n’est avancé, mais l’arrangement est « temporaire » selon Kampala avec des conditions strictes sur le profil de ces migrants. Pas de mineur isolé ni de casier judiciaire, affirme le secrétaire permanent.
Alors qu’en juillet 2025, les États-Unis expulsaient en Eswatini cinq personnes originaires d’Asie et des Caraïbes, qualifiées par l’administration Trump de « criminels » rejetés même par leur propre pays. L’Ouganda préfère que les individus transférés sur son sol soient africains, poursuit le communiqué du ministère des Affaires étrangères, mais les modalités de la mise en application de l’accord doivent encore être étudiées.
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