L'Égypte vote pour renouveler aux deux tiers le Sénat, la participation comme principal enjeu

Quelque 68 millions d’électeurs égyptiens sont appelés aux urnes ce lundi 4 et mardi 5 août pour élire 200 sénateurs. Un scrutin dont le seul enjeu est le taux de participation. C’est en effet le premier scrutin depuis la présidentielle de 2023 quand Abdel Fattah al-Sissi avait été réélu avec 89,6% des voix et un taux de participation de 66,8%.

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Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

En Égypte, le pouvoir est assuré des deux tiers des sièges avant même le début de l’élection. Sur les 300 sièges du Sénat, le président en nomme 100. Cent autres sont élus au scrutin de listes. Et comme il n’y a qu’une seule liste rassemblant les partis pro-Abdel Fattah al-Sissi et ceux de l’opposition domestiquée, c’est 100 sièges garantis. Restent 100 sièges individuels que se disputent 428 candidats.

Même si le Sénat égyptien est une sorte d’assemblée consultative de sages, ce scrutin servira de révélateur de la puissance des trois partis pro-Sissi : Mostaqbal Watan, Homat al-Watan et al Gabha al Wataniya.

Ce dernier parti créé fin 2024 avec la bénédiction du pouvoir pour des raisons qui ne sont pas encore évidentes. Il rassemble notamment des responsables actuels et des ex-ministres. Mais l’homme qui retient le plus l’attention est son principal financier : Ibrahim al-Argani, milliardaire, secrétaire général de l’Union des tribus arabes et homme fort du Sinaï. 

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