Au Sénégal, l’État renforce la sécurité le long de sa frontière avec le Mali. Trois nouvelles unités de gendarmerie sont donc en service, depuis ce week-end, des renforts jugés essentiels, par les autorités, alors que les attaques des groupes armés, notamment du Jnim, affilé à al-Qaïda, se sont multipliés, début juillet, dans tout l’ouest du Mali.
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L’inquiétude, pour Dakar, n’est pas nouvelle. Les autorités, déjà sous le régime de Macky Sall, tenaient à sécuriser la frontière le long du fleuve Sénégal.
Trois unités – une légion de gendarmerie à Kédougou, une brigade de recherches à Tamba et un groupe d’action rapide de surveillance et d’intervention (Garsi), à Saraya – sont donc fonctionnelles, depuis samedi.
La création de ces unités « vient concrétiser la volonté des hautes autorités à garantir la protection des populations et des biens ainsi que la sûreté du territoire », indique l’état-major, notamment de Kidira, point d’entrée avec le Mali.
Le Jnim, qui a mené sept opérations simultanées, début juillet, a notamment attaqué Dibali, la première ville – coté malien – au niveau de ce poste frontalier.
Le communiqué de l’état-major insiste ainsi sur « la nécessité d’instaurer un climat de confiance avec les populations pour une meilleure collaboration ».
Dans cette lutte contre la criminalité, l’État du Sénégal a également interdit, le 24 juillet, pour un mois, la circulation des motos la nuit, moyen de transport très utilisé par les groupes armés, dans tout le département de Bakel.
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