Le Mozambique et Eni signent un accord pour l’exploitation d’un champ de gaz naturel liquéfié

C’est un nouveau grand pas pour le gaz naturel liquéfié (GNL) mozambicain. Le géant énergétique italienne Eni vient de donner sa décision finale d’investissement pour l’exploitation d’un champ de GNL en mer. Le projet doit entrer en service, en 2028. Il devrait doubler la production de gaz naturel liquéfié, dans le pays. C’est une bonne nouvelle pour les revenus du Mozambique, d’autant que d’autres projets gaziers se font toujours attendre.

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« Coral Nord », c’est le nom de cette deuxième plateforme flottante de gaz naturel liquéfié. Elle sera identique à sa sœur jumelle, Coral Sud.

Ce nouveau projet, situé lui aussi dans le bassin de Rovuma, devrait doubler la production mozambicaine de GNL pour dépasser 7 millions de tonnes par an. Les revenus espérés pour le pays s’élèvent à 23 milliards de dollars de recettes fiscales sur toute la durée de l’exploitation du champ, selon le PDG d’Eni.

Ainsi, le groupe italien avance bien – contrairement à ExxonMobil et TotalEnergies – à la tête des deux autres giga-projets gaziers, au Mozambique. Le premier – ExxonMobil – qui représente 18 millions de tonnes de GNL par an, a été retardé, faute de trouver un maitre d’œuvre. Pour le second, le Français TotalEnergies, ce dernier tarde à donner sa décision finale d’investissement.

Tous ces projets sont dans la même zone, la province du Cabo Delgado, dans le nord du pays, où les attaques djihadistes persistantes restent une source d’inquiétude. Les négociations avec Maputo, notamment concernant le volume de gaz mis à disposition de l’État, ont aussi ralenti les différents processus.

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