Ile Maurice: Le pays n° 1 des destinations «libres»

Utilisant cinq critères majeurs que sont la liberté financière (pondération de 30 %), la capacité à protéger les actifs (25 %), le respect des droits fondamentaux (20 %), la sécurité personnelle (15 %) et, finalement, la qualité de vie (10 %), et puisant de diverses évaluations d’autres agences indépendantes, le Nomad Capitalist Freedom Index 2025 met l’île Maurice au sommet de sa classification, exaEquo avec Monaco !
Ce positionnement n’est pas le fait du hasard et procède d’efforts constants de tous nos gouvernements depuis des décades, des efforts qui essaient de créer un cadre propice pour attirer et retenir ce que le monde de la finance décrit comme les «capitalistes nomades».
En effet, dans le parcours classique d’un entrepreneur, il arrive souvent qu’il recherche un horizon meilleur qui lui procure plus de satisfaction que le pays dans lequel il a développé sa fortune au départ. Certains se retirent carrément des affaires et privilégient la famille, les enfants et une certaine joie de vivre. D’autres cherchent un cadre meilleur à partir duquel ils pourront continuer à gérer leurs affaires de loin. Finalement, certains s’expatrient pour continuer à investir, souvent dans leur nouveau pays d’adoption, privilégiant souvent l’exportation de services.
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Cet indice souligne une grande réussite pour notre pays et toutes les réussites doivent se fêter.
En effet, ce baromètre de l’attractivité de Maurice pour ceux qui ont réussi leurs itinéraires d’hommes d’affaires nous classe devant la Suisse (3e), l’Irlande (5e), le Luxembourg (6e), Singapour (17e), la Grande-Bretagne (21e), Dubaï (22e), les Seychelles (22e), les États-Unis (29e), la France (47e), l’Afrique du Sud (83e), le Rwanda et l’Inde (101e)…
Les responsables de baromètres proposent évidemment chacun leur sélection de critères et leurs dosages respectifs de ceux-ci. Les classifications qui en résultent ont donc, c’est sûr, leur part d’arbitraire. Cependant, quand on est sur le toit du monde en termes d’attractivité pour ceux qui cherchent mieux dans leur vie, on peut légitimement pavoiser. Et se promettre de ne pas compromettre et de tirer parti judicieusement de cet avantage.
Taper dans l’oeil d’un immigrant réussi, c’est bien. Le convaincre de nous rejoindre, c’est encore mieux. Mais dans les décades qui vont suivre, notamment avec la baisse de notre population vieillissante, pouvoir assimiler des immigrants avec des moyens et des idées, c’est sans doute une opportunité de développement à ne pas négliger !