Ile Maurice: Le golf à la sauce mauricienne à Montréal

Nostalgiques, les membres de la diaspora à Montréal gardent des liens étroits avec le pays grâce à des rencontres et des activités régulières durant lesquelles ils vantent les charmes de leur île natale à leurs voisins et collègues canadiens. À titre d’exemple, Les amis de l’île Maurice est une association qui a été créée en 2024 par des Mauriciens férus de golf et habitant à Montréal.

Quatrième pays à abriter la plus grande diaspora mauricienne après la GrandeBretagne, la France et l’Australie, le Canada fait rêver nombreux de nos compatriotes. Selon les estimations récentes, ils seraient au moins 30 000 à vivre au Canada. Ces chiffres sont en constante hausse à tel point que le Canada est devenu le pays d’émigration préféré des Mauriciens.

Il est bon de savoir qu’il y a eu quatre vagues de migration: la première a eu lieu dans les années 60 dans le sillage de l’Indépendance, la seconde durant les années 80, une troisième vague aux alentours de 2010 et une quatrième est celle en cours. La diaspora est dispersée à travers le Canada, mais elle est concentrée dans les grandes villes telles que Toronto, Montréal, Ottawa, Vancouver, Edmonton, Winnipeg et Halifax entre autres.

Si Toronto est sans doute la ville qui regroupe la plus grande communauté mauricienne, on retrouve également nombreux de nos compatriotes à Montréal, la principale métropole de la province du Québec. En effet, ils ne sont pas moins de 5 000, provenant de divers horizons et évoluant dans différents secteurs d’activité, à avoir choisi cette ville comme eldorado. Compte tenu de leur bilinguisme, les Mauriciens n’éprouvent pas de grosses difficultés à s’intégrer à la vie dans cette ville cosmopolite, qui demeure par ailleurs une des plus grandes villes francophones au monde.

Pour une bonne cause

Marc Li, 66 ans, directeur d’une compagnie d’entreposage industriel (COSME) et ayant émigré au Canada en 1987, est le président d’honneur de l’association Les amis de l’île Maurice qui regroupe également au sein de son exécutif Thierry Ng, Jean-Claude Law, Keith Lim Yim et Jean-Christophe Chan, tous membres fondateurs. À travers leur passion commune pour le golf, les membres de cette association se réunissent souvent pour organiser des activités pour mettre en valeur la culture mauricienne, tout en faisant du bénévolat.

Il est bon de savoir que le golf est souvent étroitement associé au bénévolat en Amérique du Nord. Plusieurs tournois de golf caritatifs sont d’ailleurs organisés chaque année au Canada. Ces événements, gérés par des fondations ou des associations, visent à collecter des fonds pour diverses causes, comme la santé infantile, la recherche médicale ou le soutien aux plus démunis.

C’est dans cette optique que Les amis de l’île Maurice organise depuis deux ans un tournoi de golf annuel, Golf for Charity. Selon Marc Li, l’idée derrière l’organisation d’un tel événement est de promouvoir le golf au sein de la communauté mauricienne à Montréal, de faire connaître l’île Maurice aux Canadiens et surtout, de lever des fonds pour aider les malades et les démunis.

Suivant le succès obtenu par la première édition – 10 000 dollars avaient été récoltés pour venir en aide à l’Angelman Foundation -, les organisateurs ont remis cela le 14 juin. Ils ont récolté 15 000 dollars au profit de Le Phare, un centre de soins palliatifs pédiatriques.

«La dernière édition a connu un franc succès. On a mis la culture mauricienne en valeur en installant une échoppe qui mettait en exergue la street food mauricienne sur le parcours de golf. Le trophée récompensant le vainqueur de la compétition avait été conçu spécialement par des Mauriciens. Pour couronner le tout, l’ambiance était assurée par les ségatiers locaux vivant à Montréal»*, raconte Marc Li.

Dans un souci de renforcer les liens au sein de la diaspora à Montréal, l’association Les amis de l’île Maurice souhaite organiser prochainement un événement de réseautage qui réunira des professionnels mauriciens de la ville. Le but est de créer et de partager un annuaire, que les membres de la diaspora pourraient utiliser pour leurs besoins personnels.

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top
Close