Ile Maurice: L'affaire Rawat devant la Cour suprême ce lundi

L’affaire opposant Dawood Rawat à plusieurs personnalités politiques, acteurs du secteur financier et institutions publiques, connaîtra une nouvelle étape ce lundi 29 septembre devant la Cour suprême.

L’audience est fixée à 10 heures, en salle d’audience No 1. Cette procédure judiciaire, engagée par Dawood Rawat, fait suite à la saisie et à l’effondrement du groupe British American Investment (BAI) en 2015. L’homme d’affaires conteste la manière dont les autorités et plusieurs instances locales ont agi à l’époque. Il réclame réparation en mettant en cause tant des responsables politiques que des firmes privées impliquées dans l’administration et la liquidation du conglomérat.

L’affaire implique directement plusieurs personnalités citées par Dawood Rawat, dont l’ex-Premier ministre, Pravind Jugnauth, Vishnu Lutchmeenaraidoo, ancien ministre des Finances, Roshi Bhadain, ancien ministre des Services financiers et la bonne gouvernance, et Ravi Yerrigadoo, ancien Attorney General, ainsi que des professionnels du secteur financier, dont André Bonieux, Mushtaq Oosman et Yogesh Rai Basgeet.


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Par ailleurs, de grandes entreprises figurent parmi la défense, telles que PricewaterhouseCoopers Ltd, Grant Thornton International Ltd, BDO & Co Ltd et Brussels Worldwide Services BV. Trois institutions majeures du pays sont également impliquées en tant que codéfendeurs : l’État mauricien, représenté par l’Attorney General, la Financial Services Commission et la Banque de Maurice.

La convocation de Ramesh Basant Roi

L’audience de ce lundi porte spécifiquement sur la comparution de Ramesh Basant Roi, ancien gouverneur de la Banque de Maurice. Ce dernier a été formellement convoqué par voie de substituted service, une procédure ordonnée par la cour afin de s’assurer qu’il prenne position dans le dossier. Il est appelé à se présenter et à communiquer officiellement sa défense dans cette affaire. À défaut, la cour pourrait rendre un jugement par défaut en faveur de la partie demanderesse.

Dix ans après l’effondrement du groupe BAI, ce procès reste au centre de l’attention médiatique et politique, tant par l’ampleur des acteurs impliqués que par les enjeux financiers et institutionnels. La comparution de ce lundi sera donc scrutée de près, alors que l’affaire Rawat continue de raviver un débat sensible sur la gestion du secteur financier mauricien et les responsabilités qui en découlent.

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