Guinée-Bissau: une tentative de «subversion constitutionnelle» déjouée à la veille de la campagne électorale

À la veille de l’ouverture de la campagne pour les élections présidentielle et législatives du 23 novembre prochain, l’armée bissau-guinéenne a annoncé ce vendredi 31 octobre avoir déjoué une tentative de « subversion de l’ordre constitutionnel », dans ce pays régulièrement en proie à une instabilité politique. Des officiers ont été arrêtés.

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L’annonce a été faite à quelques heures du coup d’envoi de la campagne électorale qui doit mener à la présidentielle et aux législatives le 23 novembre. L’armée affirme avoir déjoué une « tentative de subversion de l’ordre constitutionnel ». Une opération qui visait à « interrompre le processus électoral », poursuit-elle, promettant de rester soumise au pouvoir civil.

« Au moment où le pays se mobilise pour la réalisation des élections générales qui auront lieu le 23 novembre, ce triste épisode dans lequel sont impliqués certains officiers supérieurs de notre force armée, met en cause la paix et la stabilité tant désirées pour le développement social et économique et l’attraction des investissements externes, a déclaré le général de brigade Fernando Da Silva, porte-parole de l’armée, devant la presse. Les enquêtes sont en cours pour connaître tous ceux qui sont impliqués dans ce triste cas. Ils porteront la responsabilité de leurs actes devant la loi. Tous ceux qui sont en fuite seront retrouvés et conduit en justice ».

« S’il y a des civils impliqués, nous allons les arrêter aussi », précise l’armée. Plusieurs officiers supérieurs sont déjà aux arrêts, dont un général de brigade, Daba Nawalna, qui dirige un centre de formation militaire. D’autres seraient en fuite. Aucune autre information n’a été fournie sur le nombre de personnes arrêtées, ni sur le type d’actions qui leur sont attribuées.

La présidentielle et les législatives sont prévues le 23 novembre, sans le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), le parti historique ayant conduit à l’indépendance du pays, et sans son candidat Domingos Simoes Pereira, le principal opposant au président Umaro Sissoco Embalo, qui briguera un nouveau mandat.

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