Gabon: le procès de Sylvia Bongo et de son fils Noureddin fixé au 10 novembre devant la Cour criminelle spéciale

Au Gabon, c’est officiel, l’ex-première dame Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin Bongo Valentin seront jugés à Libreville. Leur procès doit s’ouvrir devant une Cour criminelle spéciale le 10 novembre prochain. La semaine dernière, les avocats des deux prévenus qui vivent à Londres ont animé une conférence de presse en ligne depuis l’Europe. Ils ont dénoncé une procédure menée par une justice aux ordres et annoncé que Sylvia et Noureddin Bongo ne participeront pas à ce procès. En réaction, le procureur général près de la Cour de cassation, Eddy Minang a confirmé hier dans une conférence de presse que le procès contre l’ancienne première dame et son fils s’ouvrira bien le 10 novembre prochain.

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Avec notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma

Au Gabon, le procureur général a répondu point par point aux accusations des avocats de Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo Valentin. Les conseils de la famille Bongo ont affirmé que la justice gabonaise n’avait jamais convoqué leurs clients. Ce à quoi a répondu d’Eddy Minang, le procureur général près de la Cour de cassation. « Les faits ont été commis à Libreville. Ils ont été interpelés à Libreville. La seule adresse mentionnée dans le dossier, c’est l’adresse de Libreville. Donc, nous avons respecté les dispositions légales ».

Depuis l’Europe, les avocats des Bongo ont également affirmé avoir fait un recours en cassation. Ce que conteste le procureur général. « Il n’y a aucun recours dans le dossier. Ces avocats qui parlent, en France, n’ont posé aucun acte. Les seuls actes qu’ils ont eu à poser, ce sont deux ou trois conférences de presse.

Et pour le magistrat, l’absence de Sylvia et Noureddin Bongo à Libreville ne remet pas en cause le procès : « L’article 145 du code de procédure pénale, dit en substance ce qui suit : L’accusé qui est renvoyé devant la Cour criminelle n’a pas pu être arrêté en vertu de l’ordonnance de prise de corps, ou si cette personne ne se présente pas à la suite de la notification qui lui a été faite, il est jugé selon la procédure de contumace ».

L’ancienne première dame et son fils sont poursuivis pour détournement de biens publics, blanchiment des capitaux, concession et plusieurs autres crimes économiques. 

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