Gabon: accord avec ExxonMobil, dans l'espoir d'une augmentation de la production pétrolière

Le géant pétrolier américain ExxonMobil a annoncé cette semaine, le 22 octobre, la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement gabonais. Objectif : explorer les ressources pétrolières et gazières en eaux profondes et ultra-profondes au large des côtes du pays. À cette occasion, le ministre du Pétrole, Sosthène Nguema Nguema, a mis en avant sa volonté d’avoir dans ce domaine un secteur « compétitif, attractif et responsable ». Bien qu’il soit le premier contributeur au Produit intérieur brut du pays, le secteur pétrolier a vu sa part dans le PIB largement diminuer depuis plus d’une douzaine d’années du fait de l’érosion de la production et de la fluctuation du prix du baril.

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Depuis plusieurs semaines, le ministre Sosthène Nguema Nguema sillonne les évènements internationaux pour convaincre les investisseurs. Les autorités du Gabon mettent en avant des futures réformes du Code des hydrocarbures et de la fiscalité. Pour Libreville, il s’agit de « freiner le déclin de la production nationale ».

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« Les champs qui ont été exploités maintenant depuis plusieurs décennies sont clairement vieillissants, très matures et donc la production est en décroissance, nous explique Charles Thiemele directeur du développement en Afrique d’AOT Trading, joint par Charlotte Cosset, du service Économie. Et pour la maintenir, il y a un niveau d’investissement qui doit être relativement important. Alors est-ce que le gouvernement a les moyens de le faire ? La réponse, c’est clairement non. Ils ont besoin d’avoir des partenaires pour les accompagner, même sur l’existant. Et donc la nouvelle de prospection renouvelée, c’est une bonne nouvelle. »

De la prospection à l’exploitation, tout peut aller très vite, poursuit Charles Thiemele. 

« Et quand on regarde les nouvelles technologies, de la découverte à la première production, on est sur des délais de 18 à 24 mois à peu près dans les meilleurs des cas, et sinon 24 – 36 mois. Donc en termes de délais d’ici 2 – 3 ans. Surtout quand c’est fait par des majors et des sociétés très expérimentées sur le secteur. On se dit qu’à échéance de deux ans en gros la production va commencer… »

Les autorités cherchent à relancer la production, pour faire rentrer plus de devises dans les caisses de l’État, quand les institutions internationales suggèrent d’accélérer la diversification de l’économie du pays. 

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