Est de la RDC: des combats signalés malgré l'accord-cadre signé par Kinshasa et le groupe AFC-M23

Les combats se poursuivent dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), malgré la signature, ce 15 novembre 2025 à Doha, d’un accord-cadre entre les délégués du gouvernement congolais et ceux de l’AFC-M23. Sur le papier, les deux parties s’engagent à un cessez-le-feu permanent. Mais sur le terrain, le bras de fer continue. Au Nord-Kivu comme au Sud-Kivu, des affrontements ont encore été rapportés ce week-end, et même ce matin du 17 novembre.

Publié le :

2 min Temps de lecture

Depuis 5h du matin, on entend des tirs à l’arme lourde et légère à une trentaine de kilomètres de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC. Selon plusieurs sources, ces tirs viennent des villages autour de Civanga, la station qui abrite la direction du parc de Kahuzi-Biega. La zone est contrôlée par le groupe AFC-M23, mais les Wazalendo, alliés aux FARDC, sont tout proches. Ils attaquent régulièrement les positions du mouvement dans ce secteur.

Situation précaire

Au Nord-Kivu, un calme précaire s’est installé depuis dimanche à Bukumbirwa, dans le territoire de Walikale. Cela fait suite aux affrontements entre les combattants de l’AFC-M23 et les Wazalendo. Ces derniers ont lancé une attaque contre les positions du mouvement. On parle d’au moins deux morts parmi les civils, selon un premier bilan.

Toujours hier, plusieurs sources signalent que les villages de Kashanje et Nyampanika, près de Mweso, cette fois dans le territoire de Masisi, toujours au Nord-Kivu sont passés sous contrôle des Wazalendo. La semaine dernière, d’après des sources locales, l’armée a aussi utilisé des attaques aériennes dans la zone.

Le mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu en question

Ces combats interviennent alors que Kinshasa et l’AFC-M23 peinent à faire fonctionner le mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu. Un mécanisme avec les deux parties, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco). Signé il y a un mois, il fait partie des huit protocoles qui doivent composer l’accord de paix final.

À lire aussiLa RDC et l’AFC/M23 signent à Doha un accord-cadre pour tracer un chemin vers la paix dans l’Est

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top
Close