Côte d'Ivoire: Mamadou Hawa Gassama, membre du CNT malien, renvoyé devant le tribunal correctionnel

En Côte d’Ivoire, Mamadou Hawa Gassama a été renvoyé devant le tribunal correctionnel d’Abidjan. En septembre 2022, ce membre du Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif du Mali, s’en était pris au président ivoirien Alassane Ouattara. 

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Lors d’une interview dans un média malien, Mamadou Hawa Gassama avait déclaré en septembre 2022 : « Alassane Ouattara est un ennemi du Mali, j’ai des preuves ». Interpellé au début juillet 2025 après une visite familiale dans le nord de la Côte d’Ivoire, il a été inculpé pour « offense au chef de l’État » et « diffusion d’expressions outrageantes par internet ».

L’avocat de Mamoudou Hawa Gassama, Maître Ismaïla Konaté – avocat et ancien ministre de la Justice du Mali, s’étonne que son client soit renvoyé devant le tribunal correctionnel pour cette infraction-là. 

On est un peu étonnés qu’il soit renvoyé devant le tribunal correctionnel pour cette infraction-là. C’est tout ce qui concerne les atteintes à l’intégrité de la personne du chef de l’État. Même si aujourd’hui, ce sont des infractions qui sont désuètes. Aujourd’hui, Mamadou Hawa Gassama s’est retrouvé dans un contexte politique où le sujet principal n’était même pas le chef de l’État de la Côte d’Ivoire. Mais à l’occasion, il a évoqué de façon très imprudente, sans doute, il l’a reconnu tout de suite. Il a présenté des excuses, donc. Mais il est clair aujourd’hui que nous allons avoir l’occasion d’une audience où il viendra s’expliquer, réitérer les mêmes excuses. Donc, je n’ai pas de doute que. On va donc aborder cette audience-là de façon très humble, exactement comme le client. Mamadou Hawa Gassama lui-même a souhaité que ça se passe.

Maître Ismaïla Konaté, avocat de Mamadou Hawa Gassama

Welly Diallo

Aucune date n’a encore été donnée pour le début du procès. Le Code pénal ivoirien punit l’offense au chef de l’État d’un emprisonnement allant de trois mois à deux ans. Quant à l’infraction de l’injure via les médias ou réseaux sociaux, elle est passible d’un à cinq ans de prison.

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