Cote d'Ivoire: Brassivoire – La fraîcheur de la Heineken brassée au pays mise à l'honneur par le Groupe Heineken

Dans le vacarme régulier des machines, les bouteilles vertes filent à toute vitesse sur les tapis roulants. Inspectées, lavées, remplies, étiquetées, elles sortent prêtes à être dégustées. L’odeur légèrement maltée flotte encore dans l’air.

Bienvenue à Brassivoire, la filiale ivoirienne du groupe Heineken, où la célèbre bière vient de décrocher une reconnaissance mondiale : la Heineken s’est vue décerner le Freshness Prize du Groupe Heineken, saluant le travail remarquable de ses équipes en matière de maîtrise de la fraîcheur parmi les 70 pays où le groupe est implanté. »

La visite démarre dans la salle de brassage. Derrière une large vitre, les cuves géantes s’élèvent comme des tours d’acier. Les écrans de contrôle affichent en continu des données complexes, tandis que des techniciens surveillent la moindre variation. « Ici commence le voyage de la Heineken », confie Soro Lassina Moussa, superviseur brassage, en ajustant son badge sur sa blouse bleue.


Suivez-nous sur WhatsApp | LinkedIn pour les derniers titres

« Une fois qu’on reçoit les matières premières, c’est ici que tout se transforme », explique-t-il, détaillant le processus. Le malt d’orge broyé, les sucres libérés, la fermentation déclenchée par la levure. Vingt-huit jours plus tard, la bière est prête. « Que ce soit à Abidjan, Paris ou Amsterdam, une Heineken reste une Heineken. Nous respectons les mêmes standards, sans compromis », insiste-t-il.

Un peu plus loin, dans le laboratoire central, l’ambiance devient quasi clinique. Blouses blanches, pipettes, instruments sophistiqués, tout respire la rigueur scientifique. « Nous analysons chaque étape, de la matière première au produit fini », explique Marcelle Méa, responsable qualité, en désignant un « Alcolyzer ».

« L’objectif est simple, c’est de garantir une bière fraîche et conforme aux exigences du groupe, mais aussi aux normes nationales et internationales », poursuit-elle. C’est ce travail de précision qui a valu à Brassivoire son prix mondial. « Ce prix, qui célèbre notre exigence en matière de fraîcheur, est une belle fierté pour l’ensemble de nos équipes », dit-elle.

Puis vient l’étape du packaging. Dans un vacarme cadencé, les bouteilles circulent comme dans une chorégraphie parfaitement réglée. Lavées, pasteurisées, étiquetées, elles avancent vers les palettes. « À chaque cycle, nos équipes se mobilisent pour atteindre des volumes de production impressionnants », explique Jean-Jacques Kouadio, superviseur packaging, avant qu’un bruit sec n’interrompe la conversation, une bouteille défectueuse vient d’être éjectée sans pitié. « Ici, rien n’échappe au contrôle », ajoute-t-il en souriant.

Depuis 2015, Brassivoire s’est imposée comme un acteur incontournable de l’industrie brassicole ivoirienne. En produisant localement la bière premium du groupe Heineken, elle a gagné la confiance d’un marché exigeant. Le Freshness Prize, remporté face à soixante-dix autres filiales, en est la preuve.

Au moment de quitter l’usine, le bruit des tapis roulants s’estompe. Brassivoire, présente en Côte d’Ivoire depuis bientôt dix ans, s’affirme comme un pilier de la filière brassicole et consolide la position du géant néerlandais sur le segment des bières premium.

Heineken, créée en 1873, figure parmi les plus grands brasseurs mondiaux et vend, selon ses chiffres, 13 000 bouteilles chaque seconde à travers le monde.

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top
Close