Le comité exécutif de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE)-Congo a tenu, le week-end dernier à Brazzaville, sa deuxième session annuelle. Il a ainsi décidé de publier son rapport d’activités 2025 d’ici à la fin de l’année.
La réunion a été présidée par le ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Christian Yoka, président du comité exécutif de l’ITIE-Congo. Elle a été élargie aux entreprises extractives, aux organisations de la société civile et aux administrations étatiques qui animent le secteur extractif.
Au cours de cette réunion technique, les membres du comité exécutif ont débattu des modalités et stratégies à mettre en place pour accélérer la rédaction du nouveau rapport ITIE 2025 qui doit être publié d’ici à décembre.
« Dans un deuxième temps, nous avions abordé des démarches à entreprendre pour garantir le fonctionnement optimal de l’ITIE, et avions relevé la nécessité de mettre en place différentes commissions permanentes pour accélérer le processus. De même, nous avons aussi défini le mécanisme de lancement du second rapport d’activités 2024, que nous devrons produire cette année », a expliqué Florent Michel Okoko, secrétaire permanent du comité national ITIE.
Parlant de la validation du dossier du Congo par le secrétariat international de l’ITIE, Florent Michel Okoko a souligné que le pays n’est pas encore prêt et a encore du chemin à parcourir pour faire valider son dossier.
« Le Congo n’est pas encore prêt pour faire valider son dossier, car nous avons encore des mesures correctives et de recommandations à mettre en oeuvre. La réunion de ce jour a permis d’évaluer l’applicabilité de ces recommandations et mesures correctives, mais il y a encore du chemin à faire. Toutefois, rien n’est perdu car nous avons encore un an pour cela, et devons tout faire pour que lesdites recommandations soient validées par l’administration internationale », a conclu Florent Michel Okoko.