Cameroun: Présidentielle – Le gouvernement met en garde contre une plateforme parallèle de proclamation des résultats

Au Cameroun, alors que la campagne électorale pour la présidentielle du 12 octobre débute ce samedi 27 septembre, le gouvernement alerte sur la mise sur pied, par des candidats de l’opposition, d’une plateforme parallèle de proclamation des résultats. Un acte intentionnel de fraude, a estimé Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale, au cours d’un point de presse.

Sans jamais les citer expressément, Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale du Cameroun, a dénoncé les candidats qui auraient déjà, selon ses informations, monté une plateforme de collecte et de diffusion des résultats de la présidentielle à venir. Des résultats qui, selon lui, seront de toute façon frauduleux.

« Le MINATD (ministère de l’Administration territoriale), au cours de ses investigations, vient de mettre la main sur une plateforme conçue par certains politiciens véreux. Ces candidats véreux cherchent à manipuler l’opinion publique et à proclamer des résultats tronqués de la présidentielle au mépris des textes en vigueur qui définissent clairement les instances compétentes chargées du recensement et de la proclamation des résultats du scrutin présidentiel ».


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Inacceptable pour ce ministre du gouvernement qui promet une réponse ferme de la part des autorités. « Ceux qui me suivent, en l’occurrence les acteurs politiques, savent bien qu’ils sont en train de mettre en place cette plateforme de fraude. Ceux qui me suivent savent bien qu’ils ont acheté des téléphones qu’ils ont donnés à des personnes à cet effet. Cette tentative de vouloir proclamer des résultats tronqués à travers cette plateforme que nous venons de découvrir, c’est la ligne rouge à ne pas franchir. Je dis à ceux-là de bien se rappeler que le Cameroun, c’est le seul pays où la terre glisse en saison sèche. Il faut faire attention ».

Également dans le collimateur de l’administration, les ONG et associations qui auraient pour intention d’accréditer des observateurs internationaux. Cette prérogative, rappelle Atanga Nji est du seul ressort du ministre de l’Administration territoriale.

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