Burkina Faso: Le PIB réel recule de 3,1% au premier trimestre 2025

Au premier trimestre 2025, le PIB réel du Burkina Faso connait un recul et s’affiche à -3,1% en rythme trimestriel, selon l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD).

Toutefois, cette structure ajoute dans sa note de conjoncture trimestrielle que ce PIB réel poursuit sa croissance en variation annuelle avec une réalisation de +3,8%. « Cette contreperformance en rythme trimestriel s’explique essentiellement par le recul de la valeur ajoutée de l’ensemble des secteurs qui contribuent négativement à la croissance du PIB », souligne l’INSD. La croissance dans le secteur secondaire contribue à la croissance économique de -1,2 point de pourcentage, le tertiaire à -1,1 point de pourcentage et le primaire à -0,1 point.

L’indice de la production industrielle au premier trimestre 2025 enregistre une baisse de 3,4% par rapport au trimestre précédent et une hausse de 4,5% en variation annuelle. Cette baisse en rythme trimestrielle est imputable essentiellement aux industries manufacturières (-17,8%).

De même, un recul de l’inflation est relevé au premier trimestre 2025. Le premier trimestre 2025 est en effet marqué par une baisse du niveau général des prix à la consommation (-2,8%) en comparaison avec le dernier trimestre de 2024. En rythme annuel, le niveau général des prix à la consommation est en hausse de 2,1%.

Les échanges extérieurs de biens se sont caractérisés par un solde excédentaire et en amélioration par rapport au trimestre précédent en lien avec une importante progression des exportations (+43,2%) et une régression des importations (-9,9%). Par contre, l’or qui est le principal produit d’exportation du pays (86,4% du total des exportations de biens) a vu sa production industrielle régresser de 5,4% en glissement trimestriel et de 2,2% en glissement annuel.

Sur un autre registre, l’exécution des opérations financières de l’Etat, fait ressortir un solde net de gestion excédentaire. Les recettes totales au premier trimestre progressent légèrement de 0,5% en comparaison avec le premier trimestre de 2024 tandis que les dépenses totales baissent de 12,0% sur la même période en rythme annuel. « A fin mars 2025, souligne l’INSD, il ressort un besoin de financement de 61,8 milliards de FCFA en amélioration de 103,7 milliards de FCFA comparativement à fin mars 2024. »

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