Avec le Forum RDC-États-Unis à Washington, Kinshasa cherche à s’attirer davantage d’investissements

Kinshasa veut susciter davantage d’investissements américains, notamment lors du premier Forum RDC-États-Unis, mardi 14 octobre. La Première ministre Judith Suminwa, ainsi que huit membres du gouvernement congolais et plusieurs conseillers du président Félix Tshisekedi, ont participé à cet événement à Washington, consacré à l’investissement. Cela pour convaincre les acteurs du secteur privé américain, notamment dans les mines, de miser sur le potentiel congolais.
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Le 17 juillet dernier, à Kinshasa, le gouvernement congolais a signé un accord de principe avec la société américaine Kobold Metals. Sept permis d’exploration lui ont été accordés, dans les provinces du Haut-Lomami et du Tanganyika. Et cette semaine, au forum d’investissement RDC-États-Unis organisé à Washington, deux autres provinces de la même région ont été mises en avant : le Haut-Katanga et le Lualaba, riches entre autres en cuivre, cobalt et zinc.
L’objectif, selon les autorités congolaises, c’est d’aller au-delà de l’exportation des minerais bruts, et de promouvoir la transformation locale avant exportation. Mais pour y parvenir, il faut de l’énergie. Un protocole d’entente a donc été signé à Washington entre la société américaine Hydro-Link et le gouvernement congolais. Il porte sur la construction d’une ligne électrique de plus de 1 200 kilomètres reliant l’Angola à la RDC.
Le projet devrait être achevé en 2029 et permettra d’acheminer environ 1 200 mégawatts d’électricité vers les zones minières congolaises. En revanche, sur le plan politique et sécuritaire, Kinshasa refuse toujours de signer le cadre régional économique négocié avec les États-Unis et le Rwanda. Le gouvernement congolais conditionne sa signature à des avancées concrètes sur le plan sécuritaire dans le Nord et le Sud-Kivu. Mais sur le plan diplomatique et économique, la RDC entend accélérer l’axe Kinshasa–Washington.
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