Angola: 50 ans d'indépendance et un «avenir meilleur qui reste à construire»

Ce mardi 11 novembre, marquait les 50 ans de l’indépendance de l’Angola vis-à-vis du Portugal, proclamée le 11 novembre 1975. « Le prix du sang, de l’ardeur et des larmes », c’est le lourd tribut que l’Angola a dû payer pour acquérir son indépendance ce 11 novembre 1975. Ces mots sont ceux de Agostino Neto, l’un des pères fondateurs du pays, premier président de l’Angola, chef du Mouvement populaire de libération de l’Angola, le MPLA. Cinquante ans plus tard, le pays reste marqué par la dépendance au pétrole et les inégalités, malgré deux décennies de paix. Dans un discours, à Luanda, le président João Lourenço revient sur les différents défis qui attendent le pays. C’est un discours qui était des plus attendus.

Publié le :

2 min Temps de lecture

À l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Angola, le président João Lourenço a rappelé que malgré les progrès réalisés par le pays depuis la fin de la guerre civile en 2002, le développement, notamment en matière d’infrastructures et d’éducation reste un chantier à consolider.

« Nous sommes conscients qu’il reste beaucoup à faire et que le grand chantier du développement de l’Angola ne peut pas être atteint avec à peine deux décennies de paix. Il faut donc, que chaque Angolais sache préserver et valoriser les conquêtes obtenues, afin qu’ensemble, nous puissions construire un avenir meilleur et que l’Angola soit fier de ses enfants », a déclaré João Lourenço.

Pour encourager la cohésion, le président a décoré deux figures de l’opposition et a appelé les Angolais à préserver l’unité nationale. « Ne laissons pas les mésententes et querelles partisanes accaparer notre temps et notre énergie. Ceci doit être notre principal objectif ». 

Cinquante ans après son indépendance, les inégalités perdurent en Angola. L’indice de développement humain de l’ONU, classe le pays à la 148ᵉ place sur 193.

À lire aussiL’indépendance de l’Angola, un demi-siècle de mémoire vive

À écouter aussiAngola:«Dans la société civile, il y a une demande de réconciliation pour plus de justice sociale»

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top
Close