Algérie : une pointure italienne recrutée comme entraîneur des gardiens ?

A l’approche de la CAN 2025 et de la Coupe du monde 2026, la Fédération algérienne de football s’apprête (FAF) à frapper un joli coup pour renforcer le staff du sélectionneur Vladimir Petkovic.

Ce vendredi, le journaliste Samir Djabali a révélé que l’Italien Guido Nanni, ancien entraîneur des gardiens de l’AS Roma, est en passe de rejoindre le staff de la sélection algérienne. Une recrue d’expérience censée stabiliser un poste devenu un véritable casse-tête ces dernières années.

Un CV impressionnant au service des Fennecs

Âgé de 50 ans, Guido Nanni possède une solide réputation dans le milieu du football européen. Formé à la Lazio Rome, il a ensuite passé près de six saisons à l’AS Roma (2010-2016), où il a travaillé sous les ordres de Luis Enrique, Rudi Garcia, Luciano Spalletti ou encore Claudio Ranieri. Des références de haut niveau qui témoignent de la confiance que les plus grands techniciens lui ont accordée.

Après son passage à Rome, il a poursuivi sa carrière en Italie, notamment à Pescara, avant de s’envoler pour l’Arabie saoudite en 2022, où il a exercé à Al-Nassr auprès de Rudi Garcia, puis en Serie B à Palerme. Cette expérience internationale, alliant rigueur italienne et adaptation à des contextes footballistiques variés, pourrait être précieuse pour une sélection algérienne en quête de stabilité dans les cages.

Un poste instable depuis plusieurs années

Depuis l’éviction de Raïs M’Bolhi, l’Algérie peine à trouver un gardien numéro un indiscutable. Aujourd’hui, Alexis Guendouz et Luca Zidane semblent partis pour se disputer le poste de numéro un. L’arrivée d’un profil comme Guido Nanni répond à une volonté claire de professionnaliser la préparation des gardiens et d’instaurer une hiérarchie plus lisible à un gros mois de la CAN 2025, où les Fennecs espèrent briller sous les ordres de Vladimir Petkovic.

Ce recrutement, s’il se confirme officiellement dans les prochains jours, marquerait une première collaboration entre la FAF et un entraîneur des gardiens italien. Les supporters algériens, souvent critiques envers l’instabilité à ce poste, pourraient y voir un signe positif : celui d’un travail enfin structuré pour sécuriser un secteur clé avant la prochaine échéance continentale.


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