Afrique: Un continent influent

Encore une fois, le Président de la République plaide pour la transformation et la réinvention de l’Afrique, à la faveur d’un nouvel espace solidaire, consciencieux, dynamique et performant. Un appel qui part du principe que notre Continent est assez outillé pour s’autodévelopper et décider de son propre destin, sans ingérence et sans exploitation étrangère gratuite et inutile.

En effet, lors du Salon du commerce intra-africain, qui se tient du 4 au 10 septembre à Alger, le Chef de l’Etat a réaffirmé que «l’Afrique dispose des richesses nécessaires pour bâtir son avenir loin de la logique de domination coloniale et devenir ainsi une véritable puissance, et surtout un continent influent sur la scène internationale».

Pour cela, il est nécessaire de se libérer de l’attentisme et d’aller directement au concret, dans une logique d’unité totale, de cohérence et de complémentarité. Un tel engagement n’est plus un choix mais plutôt une obligation stratégique si l’on espère répondre aux nouvelles pressions socio-économiques internationales et garantir, notamment, aux générations futures le droit d’évoluer dans un environnement performant, sécurisant et juste.


Suivez-nous sur WhatsApp | LinkedIn pour les derniers titres

Car il est inadmissible aujourd’hui que le Continent africain, avec une croissance toujours soutenue et un potentiel incommensurable, continue à souffrir de la famine, de la pauvreté et de la marginalisation, alors qu’une valorisation, même proportionnelle, inverserait totalement la donne et transformerait l’Afrique en acteur majeur sur le marché international.

Ce laisser-aller et cette négligence qui sanctionnent aussi bien le présent que le devenir de l’Afrique ne sont plus permis désormais. Car c’est le bien-être des populations locales et l’avenir des nouvelles générations qui sont réellement en jeu.

Nos décideurs africains doivent prendre conscience de l’ampleur des enjeux et réagir sérieusement pour mettre, enfin, un terme à toutes ces «opérations de divisions et de pillages», quelles qu’en soient la forme ou encore la nature.

Cela suppose toutefois, comme le soutient le Président de la République, une nouvelle vision et de nouveaux concepts bien adaptés aux spécificités de notre continent.

Un tel projet que le Chef de l’Etat qualifie de civilisationnel est certes complexe et surtout coûteux, mais il reste tout à fait possible, pour peu qu’on agisse et surtout qu’on avance dans la même direction.

N’oublions pas que le potentiel de l’Afrique qui représente, selon les dernières statistiques, plus de 30% des ressources naturelles mondiales, lui permet aujourd’hui de dicter ses volontés et d’imposer, notamment, une nouvelle architecture financière qui lui permettrait de prétendre à un partage équitable des injections financières internationales.

Un partage indispensable pour que notre continent puisse mieux capitaliser son potentiel, maximiser la valeur de ses ressources, moderniser son économie et l’inscrire ainsi dans une logique de performance globale et durable.

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll to top
Close