Afrique: Revue de presse de l'Afrique Francophone du 14 octobre 2025

Egypte : Le Président Donald Trump décoré de la plus haute distinction lors du Sommet de la Paix de Sharm El Sheikh  

La présidence égyptienne a tenu ce lundi 13 octobre à Sharm El Sheikh un sommet international intitulé « Sommet de Sharm El Sheikh pour la paix ». Ce sommet vise à mettre un terme à la guerre dans la bande de Gaza.

La rencontre coprésidée par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi et le président américain Donald Trump , en présence de dirigeants du monde entier, a permis d’officialiser la fin de la guerre à Gaza.


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À l’issue d’un discours marquant un tournant historique, le Président égyptien a annoncé la remise au Président Trump de l’Ordre du Nil, la plus haute distinction honorifique décernée par l’Égypte. Cette récompense vient saluer le rôle central joué par Donald Trump dans la négociation de l’accord de Sharm El Sheikh, qui met officiellement fin à la guerre à Gaza. (Source allAfrica )

Madagascar : Rajoelina dissout l’Assemblée nationale 

Le président malgache Andry Rajoelina a signé lundi un décret portant dissolution de l’Assemblée nationale, dans la foulée d’un discours nocturne au cours duquel il a affirmé avoir quitté Madagascar pour assurer sa sécurité, au lendemain d’une mobilisation populaire massive réclamant son départ.

Le décret daté du 14 octobre 2025 et dont APA a obtenu copie, dissout l’Assemblée nationale conformément à l’article 60 de la Constitution. Cette décision radicale intervient après une journée marquée par une tentative de prise de contrôle des médias publics par un groupe de militaires et un climat de forte tension politique dans la capitale. (Source Apanews)

Coupe du monde 2026 : Q ualification historique du Cap-Vert aux dépens du Cameroun  

C’est un exploit monumental que l’équipe du Cap-Vert, petit pays d’à peine 4 033 km², a réussi en se qualifiant à la Coupe du monde 2026 après sa victoire sur l’ Eswatini (3-0). Aidés par l’apport de joueurs issus de son importante diaspora, les Requins bleus ont dominé le groupe C devant d’anciens mondialistes, le Cameroun et l’Angola.

C’est l’une des plus grosses performances dans le foot africain ces dernières années. Le Cap-Vert, pays d’à peine 550 000 habitants, 40e au classement Fifa, seulement quatre participations à la CAN, et pas qualifiée pour la Coupe d’Afrique marocaine, s’est offert un ticket royal pour la Coupe du monde 2026 ce lundi 13 octobre en battant l’ Eswatini lors de la dernière journée des éliminatoires du Mondial. (Source Aminata Worldwide)

Mali : L a mosquée Djingareyber de Tombouctou célèbre ses 700 ans  

Des centaines d’habitants de Tombouctou se sont rendus à la mosquée Djingareyber , pour célébrer le 700ème anniversaire de cette impressionnante structure en terre crue.

Pour l’occasion, les habitants de la ville s’adonnent à la réhabilitation du crépissage du site.

Ce lieu du patrimoine mondial de l’UNESCO situé à l’ouest de l’ancienne ville est en péril après avoir été endommagé et négligé durant l’occupation de 2012. (Source Africanews )

Le procès de Mar tina Johnson : T rente ans d’attente pour la justice au Liberia  

Plus de trois décennies après les faits, l’affaire Martina Johnson cristallise les défis auxquels fait face la justice internationale dans la poursuite des crimes de guerre. Cette ancienne commandante du Front National Patriotique du Liberia (NPFL), proche de Charles Taylor, attend depuis treize ans qu’un tribunal belge se prononce définitivement sur son sort. Concernant des faits remontant à plus de 30 ans.

L’Opération Octopus , offensive sanglante lancée en octobre 1992 contre Monrovia, constitue le cœur des accusations. Durant cette période sombre de la première guerre civile libérienne, des milliers de civils ont perdu la vie. Martina Johnson, alors âgée de 22 ans, aurait commandé une unité d’artillerie et participé directement à des massacres, des mutilations et des actes d’une cruauté extrême. (Source Afrik.com)

RDC : U ne étude pointe des « illégalités généralisées » dans les projets forestiers de compensation carbone  

Face à la multiplication des accords signés entre les autorités et des investisseurs privés, l’ONG britannique Rainforest Foundation UK pointe un risque « exacerbé » de violations des droits des communautés locales.

Les projets de compensation carbone dans les forêts de République démocratique du Congo (RDC) sont minés par des « illégalités généralisées » et « exacerbent le risque » de violations des droits des communautés locales, affirme un rapport de l’ONG britannique Rainforest Foundation UK (RFUK) publié mardi 14 octobre.

Avec ses vastes forêts et tourbières qui absorbent des quantités importantes de CO₂ chaque année, la RDC se positionne comme un « pays solution » face à la crise climatique mondiale et a vu proliférer des projets de compensation carbone destinés aux entreprises. L’étude de RFUK révèle « des illégalités généralisées dans l’attribution des projets, des violations des droits humains et d’autres impacts qui sapent les efforts visant à promouvoir une gestion forestière efficace ». (Source Le Monde Afrique)

Éthiopie : L a Commission des droits de l’Homme dénonce les nombreuses entraves à la liberté de circulation  

Dans un rapport, la Commission éthiopienne des droits de l’Homme alerte sur les entraves à la liberté de circuler dans le pays. Les conflits et l’insécurité chronique affectent gravement le quotidien des civils. L’enquête de la commission dénombre de nombreuses violations des droits dans les six derniers mois, en particulier en région Oromia et Amhara, ainsi que des guerres civiles entre l’armée fédérale et des milices régionales.

Les milices et les groupes armés régionaux multiplient les attaques, pillages et enlèvements sur les routes. Selon la Commission éthiopienne des droits de l’Homme, de nombreux cas ont été recensés, dont l’enlèvement de trois membres de la Croix-Rouge fin août dans le nord du pays. (Source RFI)

Gabon : P lus de 800 milliards de FCFA à recouvrer, Oyima passe à l’offensive fiscale  

Le ministre d’État en charge de l’Économie, Henri-Claude Oyima , a engagé une vaste opération de recouvrement des restes à recouvrer (RAR) dus par les opérateurs économiques pour les exercices 2023 et 2024. En jeu : plus de 800 milliards de FCFA de créances fiscales impayées, au cœur d’une stratégie de redressement budgétaire sous haute surveillance.

Une opération de vérité sur les dettes fiscales. Dans un communiqué publié ce mardi 14 octobre 2025, le ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations a annoncé le lancement d’une démarche structurée de recouvrement des créances fiscales accumulées sur les deux dernières années. Selon les chiffres officiels, les restes à recouvrer s’élèvent à 530,9 milliards de FCFA pour 2023 et 272,8 milliards de FCFA pour 2024, soit un total cumulé de plus de 803 milliards de FCFA. (Source GabonMediaTime )

Ports africains – Émergence contrastée, l’Afrique centrale à la traîne  

Le rapport IPPC 2025 de la Banque mondiale et de S&P Global Market Intelligence, qui évalue l’efficacité de 403 ports à conteneurs dans le monde, met en lumière une émergence portuaire contrastée sur le continent africain.

Si Port-Saïd (Égypte) et Tanger Med (Maroc) s’imposent parmi les ports les plus performants au monde (respectivement 3e et 5e), l’Afrique centrale, notamment le Cameroun avec les ports de Douala et de Kribi, brille par son absence du Top 250 mondial. Ce classement, fondé sur le temps d’escale des navires, souligne le rôle stratégique croissant des ports dans les chaînes logistiques mondiales et la compétitivité commerciale des États. (Source Les Dépêches de Brazzaville)

Le Togo poursuit ses réformes économiques et budgétaires de manière cohérente  

L’agence américaine de notation financière Moody’s a confirmé la note B3 pour le Togo dans sa dernière évaluation. Une décision qui témoigne d’une certaine confiance dans la capacité du pays à honorer ses engagements financiers, malgré un contexte économique mondial toujours incertain.

Dans l’échelle de notation de Moody’s, la note B3 appartient à la catégorie dite spéculative. Elle indique que le pays présente un risque de crédit élevé, mais qu’il continue d’assurer le service de sa dette.

En clair, B3 signifie que le Togo est capable de rembourser ses dettes, mais que cette capacité dépend de conditions économiques favorables, d’une gestion rigoureuse des finances publiques et d’un accès maintenu aux financements extérieurs. (Source togonews )

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