Afrique: Nestlé accusé une nouvelle fois de rajouter du sucre dans des aliments pour bébé

Dans une nouvelle étude, l’ONG suisse Public Eye accuse une seconde fois Nestlé de rajouter du sucre dans les aliments pour bébé de la marque Cerelac vendus en Afrique. Des accusations que rejette toujours le géant de l’alimentation.
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L’étude de Public Eye se concentre uniquement sur l’Afrique et plus particulièrement sur les produits de la marque de céréales infantiles, Cerelac, destinée aux bébés à partir de six mois.
Dans 20 pays d’Afrique, l’ONG a demandé à des organisations de défense des consommateurs de lui envoyer les produits de la marque achetés dans les supermarchés locaux. Cent produits ont ainsi été analysés et d’après l’étude, chaque portion comptait en moyenne six grammes de sucre ajouté, soit un carré et demi. La quantité la plus élevée a été trouvée dans un produit vendu au Kenya avec 7,5 grammes par portion, soit près de deux carrés de sucre.
Laurent Gaberell le responsable des questions d’alimentation de l’ONG suisse Public Eye, alerte : À l’âge de six mois, les bébés définissent leur goût alimentaire qui va perdurer toute la vie et cela peut les rendre accros au sucre. Nestlé dit ne pas être d’accord avec les chiffres avancés sur les niveaux de sucre et parle d’allégations trompeuses.
Public Eye avait déjà mené une étude en 2024 et avait accusé Nestlé d’ajouter du sucre dans des produits pour bébés dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires. Et ce alors que les mêmes produits vendus en Europe n’en contiennent pas.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le nombre d’adultes en surpoids a presque doublé en Afrique entre 2000 et 2016. Une tendance également observée chez les enfants.
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