Afrique: MTN MoMo a traité 2,1 milliards de dollars d'envois de fonds transfrontaliers au premier semestre 2025

TLDR

  • MTN Group Fintech, la branche de services financiers du plus grand opérateur de télécommunications d’Afrique, a traité 2,1 milliards de dollars de transferts de fonds internationaux sur 14 marchés au cours du premier semestre 2025.
  • La plateforme MoMo de MTN gère aujourd’hui 283 millions de comptes, traite 1,1 billion de dollars par an et constitue un moteur essentiel de la finance numérique sur le continent.
  • Malgré les progrès réalisés, plus de 350 millions d’Africains ne sont toujours pas bancarisés et les frais de transfert transfrontalier s’élèvent en moyenne à 8 %, soit l’un des taux les plus élevés au monde.

MTN Group Fintech, la branche de services financiers du plus grand opérateur de télécommunications d’Afrique, a traité 2,1 milliards de dollars de transferts de fonds internationaux sur 14 marchés au cours du premier semestre 2025, soulignant son rôle croissant dans la simplification des paiements transfrontaliers. Pour le PDG Serigne Dioum, cette étape marque un pas vers la construction d’un écosystème financier africain sans frontières.

« Au coeur de notre vision se trouve un monde où les services financiers sont transparents, accessibles et sécurisés », a déclaré M. Dioum. « L’inclusion devient durable lorsque les paiements font partie de la vie quotidienne.


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La plateforme MoMo de MTN gère aujourd’hui 283 millions de comptes, traite 1,1 billion de dollars par an et constitue un moteur essentiel de la finance numérique sur le continent. Au-delà des paiements peer-to-peer, sa verticale BankTech a déboursé 1,3 milliard de dollars en microcrédits au premier semestre 2025, avec une moyenne de 20 dollars par prêt, tandis que son réseau de commerçants a traité 9,9 milliards de dollars de transactions.

La plateforme OpenAPI de MTN, présente sur tous les marchés, permet aux fintechs et aux développeurs de créer de nouveaux services sur son infrastructure – une stratégie visant à faire de MoMo le système d’exploitation des paiements numériques africains.

Malgré les progrès, Dioum reconnaît que des défis subsistent : plus de 350 millions d’Africains ne sont toujours pas bancarisés et les frais de transfert transfrontalier s’élèvent en moyenne à 8 %, ce qui est l’un des plus élevés au monde. L’approche de MTN se concentre sur l’interopérabilité, l’accès abordable et le maintien du support USSD pour les utilisateurs de téléphones basiques.

« La prochaine décennie sera définie par la manière dont nous collaborerons – les régulateurs, les banques et les innovateurs », a déclaré M. Dioum. « Si nous y parvenons, l’argent mobile ne permettra pas seulement à des millions de personnes de s’émanciper, il sera le moteur du progrès numérique de l’Afrique.

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Points clés à retenir

Les 2,1 milliards de dollars de transferts de fonds de MTN renforcent son évolution de géant des télécommunications à acteur panafricain de l’infrastructure fintech. Avec plus de 280 millions de comptes et un volume de transactions de 1,1 billion de dollars, l’échelle de MoMo rivalise avec les banques régionales – et son intégration du microcrédit, des API et des paiements transfrontaliers la positionne comme la première super-fintech d’Afrique. Pourtant, des défis subsistent : coûts élevés des transferts de fonds, fragmentation réglementaire et interopérabilité limitée. La vision de Dioum d’un rail de paiement africain unifié s’aligne sur les ambitions de l’AfCFTA et pourrait redéfinir la façon dont l’argent circule sur le continent si MTN exécute efficacement son jeu sans frontières.

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