Afrique: Mercato 2025 – Près de 800 M€ investis sur les talents africains
La fenêtre de transferts 2025 s’est conclue sur un record historique : 8,85 milliards d’euros dépensés dans le monde. Les joueurs d’ascendance africaine y ont occupé une place de choix, avec près de 800 millions d’euros investis dans leurs signatures.
De Mbeumo à Osimhen, en passant par Ekitike, Kudus ou Eze, leurs trajectoires confirment l’influence grandissante du football africain sur la scène internationale.
Un marché mondial historique
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La fenêtre de transferts estivale 2025 s’est refermée sur une page marquante de l’histoire du football mondial. Avec 8,85 milliards d’euros dépensés, jamais les clubs n’avaient injecté autant d’argent dans le marché des joueurs. L’Europe, véritable centre névralgique des transactions, continue de dicter le tempo d’un secteur où chaque recrutement devient une opération stratégique autant qu’un pari financier.
L’empreinte africaine dans les grands clubs
Au coeur de cette effervescence, les joueurs d’ascendance africaine se sont distingués comme des acteurs majeurs du mercato. Leur poids financier, estimé à près de 800 millions d’euros, illustre l’importance croissante de leurs profils sur la scène mondiale. Puissance athlétique, créativité offensive et sens tactique expliquent cette attractivité. De Manchester à Istanbul, en passant par Londres et Liverpool, ces talents portent désormais les espoirs des plus grands projets sportifs.
Des signatures retentissantes
Le marché a été animé par des signatures de tout premier plan :
Bryan Mbeumo, attaquant camerounais, quitte Brentford pour Manchester United contre 65 à 71 millions de livres sterling.
Victor Osimhen, star nigériane, s’engage avec Galatasaray après Naples, dans un transfert évalué à 64,8 millions de livres.
Hugo Ekitike, attaquant franco-camerounais, rejoint Liverpool en provenance de l’Eintracht Francfort pour 69 à 79 millions de livres.
Mohammed Kudus, milieu ghanéen, traverse Londres pour signer à Tottenham contre 55 millions de livres.
Yoan Wissa de la RD Congo rejoint Newcastle pour la bagatelle de 63 millions deuros pour remplacer Isak parti à Liverpool
Noni Madueke, ailier d’origine nigériane, quitte Chelsea pour Arsenal dans une opération comprise entre 48,5 et 52 millions de livres.
Eberechi Eze, milieu offensif nigérian, parachève le mercato ambitieux des Gunners pour 60 millions de livres.
Dango Ouattara (Burkina Faso) a quitté Bournemouth pour Brentford : 50, 6 M d’euros.
Rayan Aït-Nouri, international algérien de 24 ans, a quitté Wolverhampton pour Manchester City contre 36,8 M€. Il a signé jusqu’en 2030.
Eliesse Ben Seghir, attaquant marocain de 20 ans, quitte Monaco pour le Bayer Leverkusen contre 32 M€.
Habib Diarra, milieu sénégalais formé au RC Strasbourg, a rejoint Sunderland, promu en Premier League, pour 31,5 M€. Il s’est engagé pour cinq saisons.
Arsenal et Liverpool en première ligne
Deux clubs anglais sortent renforcés de cette vague d’investissements : Arsenal et Liverpool. Les Gunners, avec Eze et Madueke, misent sur une nouvelle dynamique offensive pour rivaliser avec Manchester City. Les Reds, eux, parient sur le potentiel d’Hugo Ekitike pour moderniser leur attaque et préparer l’avenir. Ces choix révèlent une constante : les clubs de Premier League considèrent désormais les joueurs africains comme des piliers, et non plus comme de simples options.
Cet engouement aura un écho bien au-delà de l’Europe. Au-delà des sommes investies, il s’agit d’une reconnaissance symbolique : l’Afrique n’est plus seulement un vivier de talents exportés, mais une force motrice dans l’évolution du football mondial. La montée en puissance de ces joueurs traduit une nouvelle ère où l’Afrique s’affirme comme un acteur incontournable, aussi bien sur le terrain qu’en coulisses.
