Afrique: Lomé se positionne comme hub africain du financement vert

Dans sa volonté affichée de devenir un leader de la gouvernance climatique en Afrique, le Togo souhaite accueillir le siège régional africain du Fonds vert pour le climat (GCF).
Cette décision a été annoncée par Foli Bazi Katari, ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, à l’issue d’une réunion de travail à Lomé avec une délégation du GCF.
Le GCF, institution internationale dédiée au financement des projets de lutte contre les changements climatiques, se réorganise après une décennie d’activité. Dans le cadre de cette réforme, plusieurs bureaux régionaux verront le jour : Amérique latine et Caraïbes, Europe de l’Est et Moyen-Orient, Asie, et Afrique.
« Après dix ans d’expériences partagées avec les pays membres, il nous a été demandé d’être plus proches des bénéficiaires », a expliqué Catherine Koffman, directrice du département Afrique du GCF.
En proposant son territoire pour abriter ce siège régional, le Togo cherche à renforcer sa position comme plateforme stratégique pour la coopération climatique en Afrique, faciliter l’accès aux financements pour les pays de la région ouest-africaine via une présence directe du Fonds et accroître son rôle dans la planification et le suivi des programmes liés à la transition énergétique et à la résilience des communautés.
Le projet togolais est une vision lucide et stratégique : s’imposer comme un acteur régional incontournable de la lutte contre le changement climatique, tout en consolidant sa réputation de terre d’accueil et de coopération.