Afrique: Le Danemark annonce une augmentation de 40 % de sa contribution au Fonds africain de développement au profit des pays africains aux revenus les plus faibles

Le Danemark a annoncé son intention de contribuer à hauteur de 1,1 milliard de couronnes danoises à la 17e reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD-17), ce qui représente une augmentation de 40 % par rapport à sa précédente contribution au Fonds. Cette promesse, annoncée en marge de la Réunion des ministres des Affaires étrangères Pays nordiques-Afrique 2025, marque une étape importante vers la réalisation des Objectifs de développement durable et la progression de l’Accord de Paris sur le continent africain.
Cet engagement souligne le partenariat de longue date entre le Danemark et le Groupe de la Banque africaine de développement et reflète son leadership dans la lutte contre les défis mondiaux urgents, du changement climatique à la création d’emplois pour les jeunes Africains, en passant par le renforcement de la résilience dans les contextes fragiles. Avec cet engagement anticipé, qui intervient en amont de la session d’annonce des contributions au FAD-17 prévue en décembre, le Danemark montre l’exemple de belle manière.
« Le Danemark est fier d’accroître sa contribution au Fonds africain de développement, réaffirmant ainsi son engagement envers l’Afrique et une coopération multilatérale forte », déclare le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen. « Le Fonds est un partenaire essentiel pour les pays africains, qui a un impact tangible sur la vie des populations. Nous encourageons les autres pays à se joindre à nous pour soutenir une robuste reconstitution des ressources. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons relever les défis les plus urgents en matière de développement et de climat. »
Le Fonds africain de développement est le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement et une source de financement essentielle pour 37 pays africains à faible revenu. Avec plus de 45 milliards de dollars investis depuis sa création en 1972, le Fonds soutient des investissements transformateurs dans les domaines de l’énergie, des transports, de l’agriculture, de la gouvernance et de l’intégration régionale. Grâce à des instruments innovants, tels que la Facilité d’appui à la transition, le Fonds canalise des ressources concessionnelles pour soutenir les pays et les secteurs qui en ont le plus besoin.
« Nous nous réjouissons grandement du leadership fort et de l’engagement anticipé du Danemark en ce qui concerne la 17e reconstitution des ressources du Fonds africain de développement », déclare M. Sidi Ould Tah, président du Groupe de la Banque africaine de développement. « Cette augmentation de 40 % reflète non seulement la confiance dans l’impact du Fonds, mais aussi une vision commune du développement inclusif, de la résilience et des opportunités pour les pays les plus vulnérables d’Afrique. Avec nos partenaires, nous construisons une plateforme ambitieuse pour obtenir des résultats concrets pour l’Afrique. »
La contribution du Danemark s’inscrit dans le droit fil de la Stratégie de coopération au développement du Danemark publiée récemment et de sa Stratégie pour l’Afrique, « Le siècle africain — partenariats entre égaux ».
Le Danemark s’est employé à atteindre des objectifs ambitieux en matière de financement climatique, notamment pour l’adaptation au changement climatique, tout en garantissant une transition juste. Il a également soutenu les efforts du Fonds africain de développement visant à améliorer les conditions de l’investissement privé et l’intégration des marchés régionaux, contribuant ainsi à des résultats qui soutiennent les économies africaines et créent des opportunités pour les entreprises danoises.
La 17e session d’annonce des contributions au Fonds africain de développement aura lieu en décembre 2025, session au cours de laquelle les partenaires au développement devraient confirmer leurs contributions. L’annonce anticipée du Danemark contribue à forger un résultat positif pour la reconstitution des ressources, en phase avec les priorités de l’Afrique et l’évolution du paysage mondial du développement.



