Afrique du Sud: l'Union européenne promet 11,5 milliards d'euros pour booster la croissance du pays

 l’occasion du forum « Global Gateway », qui s’est terminé, vendredi 10 octobre, à Bruxelles, l’Union européenne a fait l’annonce, par le biais d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, d’une nouvelle promesse d’investissement pour l’Afrique du Sud. Les 11,5 milliards d’euros devraient servir à financer des projets liés à la transition énergétique, à l’industrie pharmaceutique et au développement des infrastructures, dans un pays où la croissance est au point mort. Après une période de friction lors du déclenchement de la guerre en Ukraine, les relations entre Pretoria et Bruxelles semblent désormais au beau fixe.

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Avec notre correspondante à Johannesburg, Claire Bargelès

Près de cinq milliards d’euros avaient déjà été promis en mars 2025, lors du déplacement d’Ursula von der Leyen dans la ville du Cap. Désormais, ce chiffre s’élève à un peu moins de douze milliards, principalement pour accompagner la transition énergétique du pays, toujours très dépendant du charbon.

De quoi positionner l’Afrique du Sud comme partenaire clé, dans une stratégie plus globale : « Continuons à montrer les intérêts économiques que représenterait une énergie propre en Afrique, a dit Ursula von der Leyen. Le potentiel est immense. La vie quotidienne de millions d’Africains pourrait être transformée. Et nous sommes face à l’un des marchés dont la croissance est la plus rapide au monde. Donc, le continent offre d’énormes possibilités aux entreprises africaines et européennes. Nous pensons qu’il s’agit d’une situation gagnant-gagnant. »

Le soutien des alliés européens

Seront mobilisées, pour ces investissements, des ressources publiques mais aussi privées. Pour le président sud-africain, le renforcement de cette alliance avec l’Union européenne est le bienvenu, face aux tensions avec Washington et la hausse imposée des tarifs douaniers de 30%. « Nous sommes ravis de pouvoir vous considérer comme un vrai partenaire, a déclaré Cyril Ramaphosa. Un partenaire que nous savons fiable, un partenaire qui nous épaule dans nos efforts pour transformer notre pays de façon positive. » 

Et tandis que Donald Trump laisse planer le doute sur un possible boycott du G20 sud-africain fin novembre, il est bon pour Cyril Ramaphosa de savoir qu’il pourra compter sur le soutien de ses alliés européens. 

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