Afrique: Dame Mbodji pose ses conditions à la FSF

Le Sénégal jouera t-il le match contre la Mauritanie au stade Me Abdoulaye Wade ? La question se pose après la sortie au vitriol du directeur de la Société en charge de la gestion des infrastructures de Diamniadio et du lac rose (SOGIP). Ecartant toute implication sur l’augmentation du prix de location, Dame Mbodji a demandé à la Fédération sénégalaise de football le paiement des arriérés de location du Stade. Il a également exigé une condition, notamment la signature de contrats pour la rencontre Sénégal-Mauritanie, comptant pour la dernière journée des qualifications de la Coupe du monde 2026.
Après la polémique soulevée par les tarifs des billets du stade, la Fédération sénégalaise de football est encore confrontée à l’organisation du match Sénégal- Mauritanie prévue le 14 octobre au stade Me Abdoulaye Wade.
La SOGIP gèrante du stade qui doit accueillir cette 10eme et dernière journée des éliminatoires du Mondial 2026 est montée au créneau pour apporter des éclaircissements suite aux rumeurs concernant une prétendue augmentation du prix de la location du stade.
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Dans une déclaration retransmise sur sa page Facebook chier, mercredi 8 octobre, son directeur Dame Mbodji, estime que SOGIP n’a jamais augmenté le tarif de location du stade depuis trois ans. « C’est la fédération qui nous doit de l’argent, et nous demandons le remboursement de cette dette. La SOGIP n’a jamais augmenté le prix de location du Stade Abdoulaye Wade depuis trois ans, le montant reste donc inchangé. Nous ne sommes en aucun cas impliqués dans l’augmentation des prix des billets », a-t-il souligné, tout en écartant toute implication de sa société sur la hausse du prix des billets de la rencontre contre la Mauritanie.
Le directeur Dame Mbodji en a profité pour poser ses conditions à la FSF pour que le match puisse se tenir. Il s’agit de la signature formelle d’un contrat d’utilisation du stade et des garanties claires sur le règlement de dettes antérieures. « Il faudra que les dirigeants de FSF signent le contrat d’abord avant de pouvoir jouer le match. Cela ne se fera pas comme lors du match contre le Soudan (2-0) la fois passée. L’autre exigence concerne la dette qui est quand même colossale (plus de 100 millions FCFA). Il faudra qu’ils nous disent clairement les modalités de paiement », a déclaré.
Selon lui, sans cet engagement signé, l’instance dirigeante du football ne pourra pas utiliser le stade. « Si elle ne signe pas la convention, il n’y aura aucun prétexte pour jouer au stade », a-t-il averti, mettant ainsi la FSF devant ses responsabilités et dans l’obligation de trouver un accord avec la SOGIP.



