Afrique: Afrobasket 2025 – Les Ankoay face au défi du Nigeria

Les Ankoay retrouvent l’Afrobasket pour la première fois depuis 2011. Placés dans un groupe relevé, ils entament leur campagne face au Nigeria, l’un des cadors du continent.
Quatorze ans après leur dernière apparition, les Ankoay retrouvent la scène continentale de l’AfroBasket masculin. Pour leur retour, les basketteurs malgaches sont engagés dans un groupe B particulièrement relevé, à Luanda, en Angola, aux côtés de la Tunisie – double tenante du titre -, du Cameroun et du Nigeria, adversaire de leur premier match ce lundi.
Organisée du 12 au 24 août, cette 31e édition réunit seize sélections issues des qualifications, réparties entre Luanda et Namibe. Le Nigeria, multiple champion d’Afrique, présente un effectif emmené par Josh Okogie (Houston Rockets, NBA) et plusieurs joueurs évoluant en Europe. Sa puissance physique, son adresse à longue distance et son expérience en font l’un des favoris du tournoi.
Face à cette opposition, Madagascar aligne un groupe rajeuni, préparé en France et en Angola, et fort d’une victoire encourageante contre le Sénégal (68-67) en match amical. L’objectif affiché reste modeste : terminer au moins troisième du groupe pour accéder aux huitièmes de finale. L’équipe mise sur son enthousiasme, sa vitesse de jeu et une intensité défensive constante pour contrarier ses adversaires.
Double ambition
Au-delà des résultats, cette participation représente déjà une étape importante pour le basket malgache, offrant visibilité et expérience.
L’arrivée à la tête de la sélection du technicien John Douaglin a, selon les observateurs, renforcé la cohésion et la capacité à rivaliser avec des équipes plus aguerries.
Le passé de Madagascar à l’AfroBasket demeure modeste : neuvième en 1972, douzième en 2003, treizième en 2011 malgré une victoire notable contre l’Afrique du Sud. En 2025, l’ambition est double : franchir le premier tour et s’installer durablement dans la compétition.
Le match inaugural face au Nigeria servira de test grandeur nature. Une performance solide, même sans victoire, pourrait lancer une dynamique avant d’affronter la Tunisie et le Cameroun. Les Ankoay savent qu’ils n’ont rien à perdre – et tout à gagner.